C’est suite à une tourmente médiatique que s’amenait la tournée FREEDOM TOUR au Centre Vidéotron. Quelques dates avaient dû être reportées en raison de la COVID-19. L’annonce récente d’un retour sur scène de l’ex claviériste, Gregg Rolie, avait eu l’effet d’enflammer les médias sociaux au sein du groupe dans les dernières semaines. Une saga médiatique qui a malheureusement eu pour effet de mettre une certaine tension parmi les membres du groupe. Arnel Pineda a même commenté le sujet sur Twitter dans les derniers jours affirmant avoir payé son dû évoquant aussi le scénario de son congédiement par les membres du groupe.
TOTO EN PRIME
C’était la première fois que j’avais la chance d’admirer TOTO sur scène. Quoi de mieux qu’une soirée à saveur 70-80 pour chauffer le Centre Vidéotron. Trompette, bongos et clavier annonçait le côté vintage de la soirée. Une valeur sûre pour les gens de la ville de Québec qui apprécie habituellement le vieux Rock. Six musiciens accomplis, une performance solide vocalement par l’ensemble des membres avec à sa tête Steve Lukather. Il faut reconnaitre que le répertoire à succès de TOTO n’a pas manqué de faire lever la foule à quelques reprises dès la deuxième chanson culte Hold the Line. Quelle satisfaction de voir une bande d’amis de longue date éprouver autant de plaisir à jouer ensemble. On pouvait ressentir les frissons de la foule pour White Sister, I’ll Supply the Love, Roseanna et Africa…. La distribution d’autant de succès est assez inabituelle pour les premières parties! Imaginez, il n’était pas encore 20h.
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SETLIST
AFRAID OF LOVE
HOLD THE LINE
I’LL BE OVER YOU
WHITE SISTER
GEORGY
I’LL UPPLY THE LOVE
HOME OF THE BRAVE
A LITTLE HELP
ROSEANNA
AFRICA
LA MACHINE À HITS DES ANNÉES 80
C’est précisément vers 20:55 heure que la bande de Schon s’est pointée sur scène. Le piano rouge vif de Jonathan Cain se dressait sur le côté droit de la scène. Bien que l’ensemble du groupe s’était lancé dans quelques notes, on attendait tous l’arrivée d’Arnel. Il apparut zur scène au pas de course, vêtu de jeans. Malgré ses salutations en français, il ne présentait pas son habituel sourire lors de la première chanson : Only the Young….Inquiétant vous direz!
Une fois Stone in Love terminée, la soirée allait prendre un deuxième step au niveau de l’atmosphère. Don’t Stop Believin’ arrivait enfin pour dégeler la foule qui dansait et chantait à tue-tête tout autour de nous. Le reste du setlist s’est aligné avec une telle facilité, le répertoire aidant à placer succès par-dessus succès pour agrémenter la soirée des adeptes.
Quoi demander de plus? Deen Castronovo avait le sourire au visage d’un batteur de 16 ans. Jason Derlatka nous a fourni une très bonne prestation vocale sur la chanson Girl Can’t Help It. Les ballades connues de tous se sont succédées les unes après les autres! Lights s’est déployée accompagné d’un vidéo de la ville de San Francisco et de son pont légendaire, Send Her My Love, Who’s Crying Now, Open Arms, Faithfully. Un choix de chansons minutieux pour combler les fans. Jonathan Cain s’est ensuite pointé sur scène en milieu du spectacle avec un gilet des Remparts avant de nous remercier en faisant référence à l’amour et la loyauté vécu dans les dernières années…Tiens donc!
Un 90 minutes non stop avec des solos de Schon et Cain maîtres de la guitare et du Piano! On aurait dit que la foule se sentait dans une soirée de KARAOKÉ…La recette était à mon sens parfaite.
Le groupe a terminé la soirée avec la chanson Anyway You Want It question de nous laisser quitter en fredonnant!
- LE SETLIST
ONLY THE YOUND
STONE IN LOVE
D’ONT STOP BELIEVIN’
LIGHTS
SEND HER MY LOVE
WHO’S CRYING NOW
LOVIN’ TOUCHIN’ SQEEZIN’
OPEN ARMS
FAITHFULLY
GILRS CAN’T HELP IT
WHEEL IN THE SKY
SEPARATE WAYS
BE GOOD TO YOURSELF
ANYWAY YOU WANT IT
PAS FACILE DE TROUVER UN TRÈFLE À QUATRE FEUILLES
Malgré la force du lien que l’on pouvait ressentir entre Cain et Pineda sur scène tout au long de la soirée, la simili discorde semblait plutôt sur pause. Nous avons vu Pineda échanger de multiples accolades qui semblaient sincères avec plusieurs membres du groupe, y incluant Schon durant la prestation.
Si ,tout comme moi, vous avez pris la peine de visionner l’histoire de Pineda via le documentaire Don’t Stop Believin’ : Everyman’s Journey, vous savez toute la chance que nous avons d’assister à un concert de JOURNEY en 2023. Soyons reconnaissant d’entendre cet écho rappelant la voix unique de Steve Perry sur scène. En ce qui me concerne, j’ai pris conscience que Jason Derlatka ne me fais pas encore autant vibrer…
À voir le talent, l’énergie et la nostalgie qui se dégageait ce soir de cette scène, il est clair que l’œuvre de JOURNEY dégage encore une magie sur scène. Est-ce que Jason Derlatka pourrait bientôt remplacer Pineda? L’avenir nous le dira! Chose certaine, Il faudra que M. Schon se souvienne de tout le mal qu’il lui a fallu pour arriver à trouver une voix irremplaçable. Indéniablement, Steve Perry restera pour toujours un phénomène vocal rarissime de la nature.