Mentor de Kyuss, Unida, Slo-Burn, Hermano puis Vista Chino, le pionnier du stoner s’est offert un premier effort en solitaire. Il nous en dévoile le contexte.
Pourquoi avoir pris tant de temps à réaliser ce premier disque en solo?
Je me pose la même question à vrai dire. J’ai éprouvé un grand sentiment de liberté et de libération en réalisant ce projet. J’ai bien l’intention d’en concevoir un second qui devrait sortir l’hiver prochain.
Le processus de composition et d’enregistrement s’est-il avéré différent qu’en groupe?
Cet album est le résultat de l’énergie capturée à ce moment-là en studio. Et cette énergie était différente. Ceci dit, cet album est le plus personnel qu’il m’ait été donné de réaliser. J’ai en effet eu une relation personnelle avec toutes ces chansons. Elles me sont très chères.
N’aurait-il pas été plus judicieux de reprendre un titre connu au lieu d’un titre de Black Mastiff, un groupe quasi inconnu?
J’adore cette chanson et j’adore ce groupe ! Ce fut une décision de dernière minute. S’il devait exister un règlement qui dicte quels titres et quels groupes on doit reprendre, cela fait longtemps que je l’aurais jeté aux orties. Je suis un fan de cette chanson, il y a quelque chose qui hante dans ce riff de guitare.
Quelles sont les valeurs personnelles selon lesquelles tu essayes de vivre au quotidien?
Avant tout, je suis un père et un mari. La famille, c’est crucial pour moi. Il est facile pour moi de m’évader avec eux et de ne plus penser à mon business. Je le fais aussi souvent que je peux. Ma famille est la raison pour laquelle je vis et je respire. Je tiens à être un bon mari et un bon père. Je veux élever mes enfants selon ces valeurs familiales et leur donner une bonne éducation et vieillir avec eux.
FICHE CD
‘John Garcia’
Napalm Records