Jack Slamer – Dans les traces des pionniers du rock !

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C’est bizarre d’interviewer un groupe par e-mail. Le son de la voix, les intonations, le feeling, rien de tout ça malheureusement! Nonobstant la forme de cet entretien, il respire la décontraction et la bonne humeur. Les Suisses de Jack Slamer – en plus de faire de la vraie bonne musique- semblent être éminemment sympathiques. Alors avis aux salles romandes, ils sont prêts! Reste à ‘booker’!


Premièrement, pouvez-vous présenter le groupe au public romand ?
Salut, on est Jack Slamer de Winterthur. On est un groupe de rock fondé en 2007 par cinq amis qui voulaient faire de la bonne musique ensemble.

La raison pour laquelle je vous pose cette question, c’est parce que vous ne semblez pas tourner activement de notre côté de la Sarine. Est-ce que c’est difficile de traverser le Röstigraben ?
Je pense que le Röstigraben est toujours trop épais, on dirait presque deux scènes musicales différentes avec très peu d’échange. Jusqu’à maintenant, on a trouvé peu d’occasions de le traverser. Mais on adorerait ajouter quelques dates en Romandie dans notre tournée !

Vous êtes souvent comparés à Led Zeppelin ou Rival Sons. Une forme de pression ou un compliment ?
Je pense que c’est une bonne façon d’avoir une idée de notre musique si tu ne l’as pas entendue avant. Et c’est clair, on le prend pour un compliment ! Mais en fin de compte, on fait notre propre musique. Donc la pression vient plutôt de nous et pas de la comparaison avec d’autres.

J’ai lu dans un magazine suisse un article qui annonçait que le Rock était presque mort. Qu’est-ce que vous en pensez ?
On dirait qu’il ne savait pas de quoi il parlait ! Y a plein de bons groupes qui prouvent qu’il a tort. Oui le rock n’est plus aussi important qu’avant, mais actuellement on dirait qu’il y a un revival. Il y a tellement de bons albums qui sortent, comme le dernier Rival Sons ou le dernier DeWolff !

Dans le groupe, vous êtes tous des copains d’enfance. À quel point votre enfance a influencé vos goûts musicaux ? Qu’est-ce que vous écoutiez ?
Par exemple, j’ai connu Adrian au jardin d’enfants et la musique a toujours été importante pour nous. Nos goûts ont évolué avec le temps bien sûr. Deux d’entre nous ont eu un épisode hip-hop au début de l’adolescence, mais depuis l’adolescence on est tous dans le blues, le funk et le rock. À l’époque, on écoutait surtout de bonnes vieilles légendes du rock 70s’, mais aussi beaucoup The Meters ou Tower of Power et plein de groupes locaux. On passait presque tous nos vendredis dans notre salle de répétition moisie à écouter de la musique, à en jouer et à boire des bières. C’était probablement l’époque qui nous a le plus influencée pour notre musique.

J’ai eu le plaisir de chroniquer votre dernier album et j’ai trouvé que vous aviez des influences jazz. Est-ce que vous êtes autodidactes ou avez-vous une éducation musicale ?
Merci ! Notre batteur a étudié le jazz et il a amené beaucoup de ses influences. C’est de loin celui qui a eu le plus d’éducation musicale dans le groupe. Tous les autres ont eu quelques leçons avec leurs instruments et le chanteur est autodidacte.

En signant avec Nuclear Blast, quelles sont vos attentes ?
De grandes choses ! Notre prochain but est d’aller en tournée et d’explorer les scènes d’Europe. Mais avant ça, on veut écrire et enregistrer un nouvel album cette année. Signer avec Nuclear Blast est une chance de toucher un public plus large et de leur faire découvrir notre musique.

Vous jouez un rock old-school, mais avec une attitude moins « bad boy » que ce qui était fait par le passé. Une nécessité pour plaire au public d’aujourd’hui, être plus lisse ?
On n’essaie pas de copier les stéréotypes de vieux groupes de rock, ni musicalement, ni du point de vue comportemental. Si on ne nous voit pas comme des bad boys, ce n’est pas qu’on le fait pour plaire à quelqu’un ou parce qu’on n’a pas réussi à ressembler au cliché. Mais plutôt, c’est ce qu’on est, sans aucune arrière-pensée marketing.

À quoi ressemble la vie d’un jeune groupe de rock suisse qui est en train de percer ?
Deux d’entre nous bossent comme charpentier, deux étudient et un est un musicien pro. Donc on a tous une vie normale à côté du groupe. Parfois, ça demande beaucoup d’équilibrage, mais on est entourés par des gens qui nous soutiennent et le goal c’est de passer encore plus de temps avec le groupe !

Est-ce que vous avez déjà commencé ‘The final Countdown’ pour votre concert à Brienz au Rockfestival le 3 août ?
Oh oui ! En ce moment, on est en « pause » de concerts depuis décembre et les symptômes de manque deviennent de pire en pire ! On est excité de retourner sur scène et de peut-être rencontrer certain d’entre vous, on pourrait se rencontrer à mi-chemin !

Vous avez le dernier mot ! Dites-moi ce qui vous passe par la tête !
J’espère vous voir bientôt en concert, passez dire bonjour ou partager une bière avec nous ! [PiDa]

FICHE CD:
Jack Slamer
jackslamer.com
4/5

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