Avec un nom qui n’a ni queue ni tête vous pensiez que leur musique allait ressembler à quoi ? Ben à un joyeux bordel ! Oui oui messieurs dames.
Voilà là le 4ème album des ricains complètement cintrés de IWABO et c’est la tartine Deathcore, metal expérimental, appelez ça comme vous voulez en ce début d’année. Au menu de cet album, des riffs qui partent dans tous les sens, une déferlante de décibels et de breaks qui dégomment tout. Une maîtrise de son instrument pour une exécution millimétrée est une chose que chaque musicien du groupe doit avoir pour pouvoir enchaîner la surproduction de riffs et autres joyeusetés que le groupe nous propose.
On ne peut pas réellement déterminer un style à ce groupe tellement les influences, les rythmiques exploitées et l’agencement nous transportent d’une sensation musicale à une autre. Le maître mot est tout de même de tabasser. Perso il y a tout de même quelques petits plans édulcorés qui, pour moi ne sont pas forcément du meilleur goût mais apporte une petite touche d’air pur dans cette ambiance si apocalyptique que nous offre le groupe. Pis attention les yeux, on parle de technicité instrumentale, mais la prestation vocale en ferait pâlir une Candace de Walls of Jericho tellement la demoiselle Lafleur nous en colle dans les oreilles.
Une musique d’une précision chirurgicale, une qualité sonore qui fait que le tout ne ressort pas comme une bouillie sonore sans nom, du bastonage en règle du début à la fin, un album très agréable et dévastateur à souhait à ne pas mettre tout de même entre toutes les mains, ça risquerait d’en faire halluciner plus d’un et d’en rendre jaloux bien d’autres.
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