Les compos sur cet album sont très variées. Nous y avons été attentifs afin de rendre la production attractive. Un soin particulier a été apporté à la production du chant et des backings. Des mélodies soignées soutenues par des backings imposants, des riffs en picking, des sons de guitare qui varient en fonction du morceau, tous ces éléments nous éloignent de certains stéréotypes dans lesquels on a pu nous classer dans le passé.
Roland Pierrehumbert, ta voix possède un grain naturel qui pourrait certainement coller avec un genre musical beaucoup plus blues que Sideburn. As-tu déjà eu l’occasion de chanter dans un style qui s’en rapproche ?
Oui. J’adore. « J’oeuvre » avec 2 formations de blues dans mes « moments perdus ». L’une de blues acoustique et l’autre de Chicago blues. J’aime cette musique car elle fait partie de mes racines, me fait vibrer, et je peux y pratiquer l’harmonica. Le chant y est plus instinctif et techniquement moins exigeant que dans Sideburn, ce qui est cool parfois.
Quels sont vos influences musicales, qu’elles soient assumées, cachées, ou recherchées, et quel type de Hard Rock aimez-vous écouter personnellement ?
Le rock australien est indéniablement un des jalons de la carrière de Sideburn, mais les influences du groupe sont multiples. Les guitaristes écoutent des styles divers et variés allant du metal au rock de diverses époques. Cela dit, je peux affirmer sans complexe que les jambes de Kylie Minogue m’ont plus influencé que sa musique… quoique ! (rires)
Si Sideburn pouvait organiser le festival de ses rêves, quels groupes pourrait-on y voir ?
Aerosmith – Rose Tattoo – Airbourne – AC/DC … et Sideburn (rires).
J’ai trouvé que « #Eight » possèdait un super son, très équilibré et légèrement rugueux. Tu peux m’en dire un peu plus sur l’enregistrement, et vous êtes-vous impliqués directement ?
Oui. Nous avons une grande habitude du studio et savons quel son collera le mieux à nos compos. Nous avons fait les prises de son des grattes et de la batterie dans le studio de notre ingénieur du son live, Greg Pasquier. Nous avons utilisé de vieux amplis Marshall poussés au maximum pour rejoindre le cœur de l’enfer (si il y en a un !). Au vu du résultat plus que prometteur, nous avons décidé que Greg mixerait le tout. Les prises de son du chant se sont faites lentement et progressivement, dans notre propre studio pendant l’été 2016. Au final, nous voulions que la production ait un son plus naturel et chaud. Bravo Greg, you’re the man !
Quelle est l’actualité future pour Sideburn, et allez-vous effectuer quelques concerts prochainement ? Aurons-nous enfin la chance de vous voir en France ?
La France est un public excellent, généralement participatif et enthousiaste. Pour avoir passablement joué dans le Nord, nous souhaitons vraiment y retourner, y retrouver nos potes. C’est prévu après l’été. L’hexagone est grand et il reste énormément d’endroits et de salles à visiter. Nous sommes prêts, invitez-nous et nous viendrons !!!