Interview de Windshelter au Greenfield 2023

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Les grands gagnants suisses romands du Band Contest Greenfield (concours offrant l’opportunité de jouer au festival à un groupe de Suisse romande/Tessin et à un groupe de Suisse allemande) ont répondu à quelques questions du Daily Rock juste après leur concert.

Est-ce que vous étiez déjà venus au Greenfield avant d’y jouer ?

Oui, entre plusieurs fois pour certains membres du groupe et pas du tout pour d’autres. Certains étaient pour Prodigy, d’autres lors de la grande tempête en 2016.

Est-ce que vous pouvez nous parler de votre expérience dans ce Band Contest ?

On s’est dit qu’on allait tenter notre chance et envoyé les infos par email. J’étais au travail quand j’ai reçu un appel d’un numéro inconnu nous annonçant qu’on était pris pour le contest et on était déjà très content. Le contest était au Ned à Montreux, où l’on a joué 30 minutes et le verdict a été en notre faveur et on est super contents.

Et vous êtes contents du résultat de votre live de cet après-midi ?

Oui franchement cela s’est bien passé, le public était bien réceptif, on a été super bien accueillis. Le crew était super, la technique et la sécurité aussi et il y avait une très bonne ambiance en backstage. En plus, il faisait beau et chaud !

Les thèmes de vos chansons sont assez intenses et émotionnel, qu’est ce qui est le point de départ, le déclic pour créer une chanson ?

La toute base c’est Eliot et Arnaud qui charbonnent en studio. Ça commence par Arnaud qui a un riff de malade et il pose ça sur l’ordinateur et on trouve une batterie et on construit un morceau de A à Z. Cela prend plus ou moins de temps selon l’inspiration. Une fois que la démo est potable, depuis les 6 derniers titres, on collabore avec une personne aux Etats-Unis à qui on envoie nos démos il affine l’arrangement et propose diverses choses jusqu’à ce que l’on soit tous satisfait. On enregistre ensuite au studio. Pour les prochaines tracks qui sortent cet automne ce sera enregistré ici mais produit (pour le mix et master) par un producteur en Angleterre.

Tu parlais des prochaines tracks, c’est bien un EP qui va bientôt sortir ?

Ce sera même un double EP, avec un concept derrière et on est encore en train d’y travailler. Le premier EP est en cours de finalisation, on va charbonner tout l’été pour ceci puis finir de composer le deuxième. Ensuite on pensera peut-être à un album, mais chaque chose en son temps !

Ecrire des chansons en français, ce serait envisageable ou pas du tout ?

C’est tellement plus simple pour s’exporter, même en Suisse et là au Greenfield par exemple, ou pour jouer ailleurs en Suisse allemande. Ça limiterait forcément le public. Pour transmettre des choses de manière universelle que tout le monde ou presque comprend donc c’est un moyen d’exprimer ce qu’on veut dire et que cela soit véhiculé chez un maximum de gens.

Avez-vous déjà joué en Suisse allemande et est-ce que vous voyez une différence pour avoir des dates avec ce que l’on appelle le « Röstigraben » ?

On a joué à Lenzburg en février dernier avec un autre groupe romand, Peace is just a break, gros big up à eux d’ailleurs. Il y avait peu de monde mais on a donné le maximum de ce qu’on voulait transmettre et le public était réactif.

Vous aurez le temps d’aller voir des lives aujourd’hui ?

Oui on va aller voir The Amity Affliction, Parkway Drive, Hatebreed, Touché Amoré et Lorna Shore en tout cas.

Si vous deviez choisir une seule de vos chansons pour représenter le groupe, ce serait laquelle et pourquoi ?

C’est dur ça ! Peut-être Mask, même si elle n’est pas encore sortie, car c’est une belle représentation de Windshelter. Les nouvelles chansons ont été composées comme d’habitude à la différence que l’on a tous été impliqués dans la création de ces morceaux donc ça nous représente vraiment bien. Nos chansons préférées c’est celles qui vont sortir, c’est toujours la prochaine, donc ça évolue. On fait toujours évoluer les choses donc forcément ce que l’on vient de faire va nous parler le plus à cet instant.

Votre anecdote favorite par rapport au groupe ?

La castagne ! Pour l’anecdote sur Couleur 3 avec Duja, j’ai trop stressé et j’ai balancé qu’on mettait la castagne, un mot que je n’utilise aucunement quotidiennement, cela ne fait pas partie de mon vocabulaire mais parfois le cerveau fait des choses bizarre et c’est resté notre cri de guerre.

Si après votre mort en temps que groupe on voulait invoquer l’esprit de Windshelter, quels seraient les trois éléments à réunir pour que cela fonctionne ?

La passion, de l’amour et de l’humour.

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N° 151 - Avril 2023

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