Cinq ans après leur premier album, le quatuor originaire de Pennsylvanie remet une couche avec un troisième album ‘Into The Wild Life’ plus direct, à l’image de ses titres, tous plus percutants les uns que les autres. Daily Rock a retrouvé le guitariste Joe Hottinger pour une interview à chaud.
On dit souvent que le second album est le plus difficile à réaliser. Etait-ce donc encore plus compliqué d’écrire ce troisième album?
Nous avons commencé par écrire. Littéralement, on s’asseyait et on écrivait. C’était en janvier 2014. Ce ne fut pas avant mars que nous avons écrit ‘Scream’, ‘Need Modern Love’ et ‘Mayhem’, et c’est à ce moment-là que nous avons trouvé dans quelle direction nous orienter. Il y a eu beaucoup de recherche pour trouver un style à cet album.
Vous êtes en train d’acérer vos griffes en parcourant toute l’Europe : quelles sont les réactions du public face à ces nouveaux morceaux?
Pour l’instant, beaucoup de poings et de bras en l’air : d’après moi c’est bon signe! Les gens semblent apprécier et réagissent assez bien, je suis incroyablement impatient de pouvoir faire écouter ce nouvel album à tout le monde!
C’est moi ou vous devenez de plus en plus heavy?
‘We like it heavy!!!’ En fait, on a mis la vitesse supérieure avec ‘Into The Wild Life’ : nous avons par exemple des morceaux qui partent en vrille sur un seul groove, j’adore ça. C’est quelque chose que nous n’avions jamais fait auparavant.
En parallèle avec l’album, vous allez sortir un livre de photos ‘To Hale And Back’ : pouvez-vous me parler de cette collaboration avec le photographe Rob Fenn?
Rob était avec nous durant une année lorsque nous avons sorti notre premier album. Nous sommes restés en contact, même lorsque nous enregistrions l’album. On savait qu’on voulait faire un photo-book de la taille d’une table de salon, et Rob était le mec parfait pour faire ça. C’est une vision chouette de la vie en tournée, et notre façon bizarre de la vivre. On s’éclate à faire de la musique, et Rob capture ces moments très bien.
Les groupes comprenant des filles sont toujours minoritaires. Quelle serait la solution pour palier à ça?
Le manque d’inspiration a fait que beaucoup de filles étaient délaissées. Avant le gros buzz créé par Evanescence, il y avait une époque où tu ne voyais presque pas de filles dans un groupe de rock. Je ne sais pas pourquoi, et il y a toujours des exceptions, mais le monde du rock a toujours été dominé par les mâles… jusqu’à il y a peu. À chaque concert que l’on fait, il y a au moins une fille qui vient et qui dit à Lzzy qu’elle joue aussi de la guitare et veut faire du rock! C’est génial! Je pense que la prochaine génération sera pleine de rockeuses!
Vos paroles parlent beaucoup de femmes fortes et indépendantes : votre message à cette génération à venir?
C’est un message d’espoir et de confiance. Trouve-toi. Trouve qui tu es. Trouve ton Eglise, ton amour, ton désir et ta drogue! Vis et aime. Can I get an ‘Amen’?
Et si Halestorm était une religion?
Nous aurions un autel au rock’n’roll. On ferait des fêtes improvisées et spontanées, remplies de rires et de camaraderie. Et tout cela serait alimenté par de la musique.
Into The Wild Life
Warner Music
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