On ne saurait citer le nom de Hail of Bullets sans connaître le chanteur de ce petit groupe de Death, le sieur Martin Van Drunen. Bon mis à part moi qui ne savait pas de quel groupe il s’agissait avant les 15 ans de Garmonbozia, erreur réparée. À quel disque avons-nous à faire ?
Hail of Bullets, c’est avant tout un quintet formé en 2006, auteur de deux albums sur la thématique de la 2nde Guerre Mondiale (« … Of Frost and War » et « On Divine Winds ») et d’un EP Warsaw Rising. Ce troisième album va nous propulser dans l’histoire à la fois glorieuse et controversée du Maréchal Rommel. Tout de suite, on reconnait cette patte caractéristique du death metal très typé « Old-School » entre Asphyx et Hail Of Bullets. Des titres très rapides et bourrins « Swoop of the Falcon », aux passages lourds « DG-7 » en passant par des chansons presque doom « Death of a Field Marshal », tout y passe, et l’on ne s’y ennuie pas une seconde ! C’est la guerre dans toute son horreur, sa gloire et ses destructions. Le growl si caractéristique de Martin Van Drunen, le travail impeccable et fluide à la batterie pour Ed Warby se ressentent dans cette alternance réussie entre morceaux lourds (To The Last Breath) à d’autres plus entraînants (The Desert Fox, Farewell to Africa) conduisant à cette superbe pièce finale dont j’ai déjà parlé (Death of a Field Marshal).
Un excellent disque de death metal, sans compromis, sans fioritures. Du début à la fin, on ressent la patte « asphyxienne », très old-school, à la fois lente et lourde, mais aussi brute et sans concessions façon Bolt Thrower. Bon mis de côté les thèmes abordés (la guerre, les armes, Rommel pour ce CD), si vous connaissez Asphyx, vous serez en terrain connu et conquis ici. Hail of Bullets continue sa carrière sans fausses notes, avec cet album qui passe tout seul si vous aimez le death old-school !
