Qui veut du riff alambiqué s’aventurant volontiers sur les terres du black metal ? Des amateurs de ce qui précède agrémenté de retours au format hardcore des familles ? Le tout sous forme de morceaux courts, rageurs, aux influences des grands anciens de Napalm Death, Brutal Truth, voire Cannibal Corpse ? Tout le monde descend à l’arrêt Gulguta. Comme tous les genres estampillés ‘extrêmes’, la marge de manœuvre est étroite – il faut donc penser impact, percussion au sens premier du terme : le morceau doit s’adresser moins à l’ouïe qu’au tympan, les instruments acceptant l’humilité de servir la batterie et non l’inverse. Sur leur première galette, les vocaux porcins étaient noyés dans l’ensemble, au point qu’ils n’apportaient pas grand-chose. Ils surnagent plus clairement ici, dans un style plus homogène.
Note: 5