Un festival à vivre et à revivre, comme le dit le dicton…
Une édition qui a fait tout son effet et qui a permis aux jeunes groupes finalistes du tremplin GES d’ouvrir chaque jour les réjouissances! Ce festival unique en son genre propose non seulement de venir voir des stars du rock, mais de faire de belles découvertes avec des virtuoses de la guitare et des bluesmen hors pair.
Durant quatre jours, le public (au maximum 5’000 personnes) se retrouve pour partager une seule et même cause, celle du rock. Plutôt intimistes, les concerts se déroulent sur deux scènes. Une sous chapiteau qui permet de se retrouver à l’abri en cas de pluie et l’autre en plein-air entourée des stands divers de nourritures et de boissons.
Toujours bien accueillis, les artistes se sentent à l’aise et il n’est pas rare d’en croiser se baladant au milieu du public ou écoutant ses confrères.
Le 19 juillet, est un grand soir, Scorpions a répondu présent et c’est à guichet fermé, sans être coincés comme des sardines que l’on a pu profiter pleinement de leur show très rock.
Pour en arriver là, PurPulse ouvre cette soirée. Gagnant du tremplin 2017, ce trio énergique n’a pas mis long à rassembler la foule avec quelques jumps et un rock très rythmé.
Ça enchaîne rapido avec les premières pointures. Une jam masterclass dirigée par Christophe Godin, un moment de performance pure.
Une fois que la machine allemande du hard-rock a fait vibrer tout Saint-Julien et environ, la fin de la soirée est dédiée au blues. Popa Chubby rend hommage à Jimi Hendrix, ‘’Popa plays Hendrix’’, quoi de mieux pour clore cette première soirée déjà très riche en émotion.
Les portes s’ouvrent à 17h30, en ce 20 juillet, un programme intense nous attend.
Entre découverte et légende, cette fin d’après-midi est digne du GES.
Alex Cordo et son groupe nous propose un rock instrumental très technique. Une mise en scène très épurée fait de ce moment de guitare un moment très apprécié des amateurs de la six-cordes.
Une première légende se prépare sur la grande scène, bassiste de Deep Purple, chanteur de Black sabbath, ça en jette ! Glenn Hugues en date unique en France nous a mis une belle claque.
Un moment funky sur la scène du village avec Dumpstaphunk, ce groupe de la Nouvelle-Orléans a fait ‘’groover’’ le public en partageant ses rythmes dynamiques.
En remplacement de Kansas qui ne fera pas les déplacements en Europe, c’est pour notre plus grand bonheur que le groupe d’anthologie Yes nous fait les honneurs de leur présence.
Un concert planant diffusant des ondes positive sur le stade des Burgondes durant près de deux heures.
Pour se remettre de nos émotions, Manu Lanvin, parrain de l’édition 2017, a fait hurler sa guitare pour en faire sortir un blues comme lui seul sait le faire. Johnny Gallagher, Laurence Jones et Aynsley Lister sont venus lui prêter mains fortes pour une jam dont seul Guitare en Scène sait le faire.C’est avec des sons plein la tête que chacun rentre pour une bonne nuit de sommeil.
Les nuages sont au rendez-vous pour ce troisième jour de festival et la pluie se rapproche…Rien n’arrête GES et tout problème trouve une solution.
Blanker Republic envoie du lourd à l’heure de l’apéro, c’est puissant, massif, en bref c’est très bon à écouter et à regarder.
Guitare en Scène porte pourtant bien son nom…nous passerons très vite sur ce trio de jeunes filles issues d’un succès Youtube, L.E.J trône sur la grande scène sans pour autant y avoir sa place…
Le temps se gâte…le tonnerre gronde ! Un changement de programme s’impose. C’est avec gentillesse que Amy MacDonald avance son concert, ce qui permet de profiter pleinement de son show à l’abri. Le folk de la jeune écossaise est de retour pour notre plus grand plaisir.
Ouf, la pluie cesse et c’est tant mieux. Les deux concerts en extérieur vont pouvoir s’enchainer. Delta Moon amorce un blues pur souche. Une découverte que nous fait profiter le festival et il ne faut surtout pas s’en priver.
Pour finir la soirée un habitué des lieux, Mark Harman et quelques invités profitent des accalmies et nous balance quelques gammes de rockabilly bien trempées.
Cinq groupes à l’affiche pour ce dernier jour du festival Guitare en Scène.
Très psychédélique, très mélodique et parfois déjanté, Steve Amber, vainqueur du tremplin 2016 ouvre c’est journée.
Il est temps de se préparer à danser, chanter, car Earth, Wind & Fire Experience démarre sur la grande scène et est près à déclencher une tempête de funk et de soul. Les années 70 ressuscitent et l’esprit du disco plane sur le chapiteau.
Le hard-rock est de retour et a un nom…Extrême. Ces américains de Boston étaient très attendus et n’ont pas raté leur prestation. Guitares aiguisées, rythmes d’enfer, chanteur excentrique, rien de mieux comme mélange pour faire frémir le chapiteau de GES.
Kenny Wayne Shepherd, prodige du blues a fait un détour unique en France par ce festival renommé. Une découverte qui a fait son effet dans le public.
Un roi pour la clôture du festival ! l’Écosse en regorge…le rock de King King a résonné dans les entrailles de la nuit.
Le festival Guitare en Scène a su encore une fois ravir ses fans. De taille humaine, il draine des artistes de renommée internationale, des découvertes incroyables et facilite l’envol des jeunes groupes en devenir.
Qu’il dure et dure encore et encore !!!