Saint-Julien-en-Genevois, nous y sommes de retour pour la 18 ème édition, pour quatre soirées, au Festival Guitare en Scène. Nous arrivons de bonne heure à l’espace presse, bien avant l’ouverture des portes, car le Daily Rock a la chance d’interviewer Seasick Steve, qui démarre les festivités sur la grande scène, ce soir.
Jour 1
Durant ces 4 jours de festival, pas loin de l’entrée, nous retrouvons la scène quartier libre, qui a pris un peu de hauteur, cette année, afin de pouvoir mieux apprécier les artistes. Avec des sets d’une vingtaine de minutes, et deux fois durant la soirée, seul dans un premier temps, Axel Zimmermann nous fait découvrir sa musique rock pop gipsy, sur des textes en français. Il nous fait entrer dans son intimité et son univers. Il est accompagné en deuxième partie de soirée d’un contrebassiste. Merci pour ces petits moments de partage !
Scène Village
18h15, telle une horloge suisse, le groupe toulousain Paddang est « chaud ». Nous les avons découvert lors du tremplin de GES, et ils nous proposent du garage-funk, sauvage et puissant. Ils sont trois, et ça déménage ! Le public, déjà nombreux, ne nous contredira pas ! 23h50, nous terminons cette première soirée avec The Inspector Cluzo. Les agriculteurs de Gascogne, font un peu de musique durant leur temps libre, et en fait c’est … top ! Comme à leur habitude, leur rock blues est puissant et va droit au but, sans fioriture, pour nous parler
de leur job et des problèmes qui en découlent ! La voix du chanteur et ses changements d’octaves, sont étonnants, uniques et superbes !
Scène Chapiteau
19h, nous retrouvons le californien, Seasick Steve, et son blues rock. Son nom d’artiste, vient du fait que petit, il détestait le bateau, et surtout qu’il avait le mal de mer ! On dit que l’habit ne fait pas le moine, et bien c’est tout à fait ça ! Dans la rue on lui donnerait la pièce, mais sur scène … incroyable ! On ressent dans sa musique tous les moments passés dans l’indépendance et la solitude, à jouer sur toutes les routes du monde. Il est captivant !
20h25, attendu par un public nombreux, c’est le moment d’écouter Status Quo. Plus besoin de présenter le groupe aux 51 ans de carrière. Ils ont toujours la même énergie, la même envie de jouer devant le public qui attend avec impatience les tubes qui ont fait leurs succès : « In the army now», «Rockin all over the world» ou encore «Pictures of matchstick men». Leur boogie rock reste et restera à jamais l’identité de Status Quo !
20h15, le californien John Fogerty, du haut de ses 79 ans nous fait son show. Lui c’est du rock, sur fond de country. Accompagné de ses deux fils, entre autres, il nous interprète tous ses classiques, qui font vibrer et danser les festivaliers. C’est sans mentir que nous connaissons plus de la moitié de son répertoire. Seul bémol au tableau, vous ne verrez pas de photos de son passage à GES, faute au contrat qu’il voulait faire signer aux photographes.
Il est temps pour nous d’aller faire dormir les yeux. À demain !
Texte : Laurence Apothéloz
Photos : Jacques Apothéloz