Dernier jour pour le festival : journée dédiée au rock. J’en veux pour preuve, Flayed, le groupe suisse de hard-rock Crystal Ball et bien sûr Scorpions a fermé les portes de Guitare en Scène.
Flayed donne le ton de la soirée. Rock à consonance métal, ce groupe balance leur son brute…ça envoi du lourd comme qui dirait !
Les lucernois de Crystal Ball ont chauffé le chapiteau pour l’arrivée (très) attendue de Scorpions. Mélodique, ce groupe pourrait faire penser à Gotthard dans certaines intonations…(seulement dans certaines). Crystal Ball a fait une très bonne impression auprès du public, à suivre. Puis, changement de registre avec un retour aux sources avec le rockabilly dynamique de Restless.
21h30, la grande scène est fermée par un rideau où trône un dessin d’une couronne à l’effigie de la couverture de leur dernier opus. Le chapiteau déborde de monde, les fans sont en rangs serrés sur le devant de la scène, les connaisseurs et autres admirateurs se partagent le fond et les gradins. Quoi qu’il en soit, les 5000 festivaliers sont tous venus pour Scorpions.
La machine est en route, les tubes s’enchaînent et le show est à la hauteur. La scène était sur deux étages : la batterie étant perchée afin que James Kottak contemple la foule de là-haut. Un spectacle haut en couleurs et très bien rôdé. La voix unique de Klaus Meine est toujours là, mais le chanteur s’éclipse à plusieurs moments et laisse place à des morceaux musicaux comme seul Scorpions a le secret.
Une belle édition très réussie que celle-ci. L’an prochain Guitare en Scène fêtera ses 10 ans d’existence et je pense que nous ne sommes pas au bout de nos surprises!