Venant du fin fond de la Russie, God Syndrome est né en 2011 pour jouer du bon gros death metal à l’ancienne. Un premier EP (Downfall Omen) a vu le jour en 2013, et c’est l’année dernière que les Russes ont sorti leur premier album, Controverse.
S’inspirant à la fois de classiques du métal comme Sepultura, mais aussi d’autres groupes comme Hypocrisy ou Decapited, God Syndrome n’a pas la prétention de réinventer la roue, mais plutôt de nous massacrer les oreilles à grand coup de blast et de gros riffs. Après une courte intro d’une minute, c’est parti pour 11 titres et environ une heure. Pour certains, ce sera bénéfique et pour d’autres, comme moi, c’est inutile, mais dans la brutalité des Russes, quelques passages mélodiques sortent d’on ne sait où, alors qu’ils auraient un peu plus pu développer leur côté brutal qui est quand même assez présent, fort heureusement. D’une manière générale, leurs compos sont assez longues : la plus courte fait 4:30 et la plus longue 6:16. C’est peut-être l’explication pour le fait qu’on ressente une certaine lassitude par moments (ou alors c’est encore un coup de ces saletés de passages mélodiques…). Trêve de plaisanteries, il est vrai que, lors de l’écoute, on se sent bien souvent écrasé par la puissance de God Syndrome mais ces passages mélodiques viennent tout casser, et par la même occasion, nous partagent entre la surprise, et l’incompréhension, et rendent ce disque beaucoup moins attractif qu’il ne devrait l’être. Après, tout ceci n’est qu’une question de point de vue et certains seront d’accord avec moi alors que d’autres auront (à tort…) le droit d’aimer ça.
Comme je le dis souvent, le mieux est d’écouter par soi-même et de se faire sa propre opinion.