Ne cherchez plus le point commun entre Mastodon, Alice In chains, The Mars Volta et The Dillinger Escape Plan, il est devant vous. Un énième All Star Band qui vient nous proposer son premier effort. Et l’exercice pourra parfois être assimilé à l’insipidité d’un groupe tel que Killer Be Killed, il reste tout de même quelques morceaux fort sympathiques. Remontons un peu la pendule, avant de mettre à plein temps le chanteur d’Alice In Chains, c’est Juliette Lewis qui officiait au Lead Vocals. J’entends déjà les plus jeunes d’entre vous se poser la question sur le parcours de cette jeune fille (enfin, plus aussi jeune que ça) et je n’ai qu’une réponse : regardez « Tueurs Nés », « Une Nuit en Enfer » et écoutez Juliette and The Links et vous aurez un aperçu du talent de la dame. Toujours est-il que les restes de sa collaboration nous sont servis sur « Back to the light », un morceau aux rythmiques décalées, flirtant presque avec un prog pas mauvais et à l’agressivité somme toute relative. Cette impression de prog se retrouvait déjà sur le deuxième titre de l’album de part son exécution rythmique, mais aussi ses petits sons de guitares.
Mon morceau un peu « coup de cœur » sera certainement « No one is innocent » de part son refrain entraînant et entêtant, le genre de refrain qui vous sort plus de la tête quand vous l’avez écouté une fois. Malgré le groove du morceau suivant, le rapprochement avec la musique pop est trop souvent présent ce qui me hérisse le poil. Je ne sais pas, si j’avais voulu écouter du Muse j’aurais choppé un de leurs premiers albums. C’est tout de même dommage qu’on ne retrouve strictement aucun marqueur musical des groupes originaux des protagonistes … ou si peu. « All we have is now » est d’ores et déjà le plus gros navet de l’année, hormis si vous voulez emballer, mais bon, même comme avec un morceau comme ça, ça ne se sera pas évident.
Et je ne vous parle pas de « everyone gets, everythings they realy wants » …… ben non, je vous en parle pas.
Enfin bref, moi je dis : « je suis comme saint Thomas, je crois que ce que je vois. » Ben sur ce coup, je vous incite à adapter l’adage à l’ouïe et d’essayer de voir si vous avez trouvé chaussure à votre pied.
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