Entre thrash metal et hard rock, ce jeune groupe venu de Paris présente ça deuxième galette et sa superbe pochette. Franchement, je n’arrive pas à me décider, à être sûr de ce que j’en pense. Il y a des choses qui ne sont vraiment pas mal du tout, mais par moment je décroche complètement.
C’est plutôt rare que je réagisse comme ça quand j’écoute de la musique, ce qui est assez perturbant du coup. Comment est-ce que je peux l’attaquer ? Je pense que c’est tout simplement qu’il n’y a rien qui ne soit du déjà vu, et presque qu’il y a comme une sorte de retenu. Si on prend « My needs » ça passe bien. Cette retenu n’est pas gênante bien au contraire, car c’est justement ce décalage avec les passages plus agressifs de la chanson qui réussi à retenir mon attention. Ici c’est bien utilisé. Sur le reste quelque chose doit manquer et c’est vraiment dommage. Mais parmi les bonnes choses il y a les arrangements en arrière plan qui donnent un plus assez important. Les riffs sont globalement bons, mais pourtant peu accrocheur. Même chose pour les solos, à l’exception de « The other me » qui possède le meilleur de tout l’album avec une énergie plus intense. Quand au chant, là encore il y a un certain potentiel qui me donne l’impression de n’être qu’à moitié exploité. C’est dommage car le chanteur possède une voix un peu rouillé qui ne manque pas de charme.
Au moment où j’écris cette chronique je viens encore de le réécouter, et je n’arrive toujours pas à avoir un avis clair. Je pense que ça manque juste d’agressivité, de violence. Je n’ais pas eu envie de taper du pied. J’ais juste ressenti une attente, comme si j’espérais que d’un seul coup ça explose puis que je finisse par me dire « finalement je vais rester assis ». Dommage car de base Frantic Machine se trouve en plein dans ce que j’aime, mais j’ai l’impression qu’ils n’ont mis qu’un pied dedans au lieu de s’y jeter à fond.
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