La ville de Soleure devra dorénavant compter avec un concurrent de Krokus puisque Forty Shades émerge avec un premier album aux multiples facettes.
Votre musique joue avec les étiquettes et les frontières, était-ce difficile à gérer ?
Oh, nous n’essayons pas de réinventer le metal ! Tu vas échouer si tu essaies de faire ça, c’est sûr (rires) En fait, chaque membre du groupe a sa propre expérience de vie dans le rock et le metal, c’est vraiment une passion qui nous lie comme une horloge où chaque pièce interagirait avec les autres pour former une pièce unique. Nous savons que les gens aiment mettre les groupes dans des catégories prédéfinies. On s’y fait, on sait que c’est comme ça que ça marche. Mais on peut imaginer qu’on vient d’en créer une nouvelle : le hard rock atmosphérique !
Huit ans se sont écoulés depuis votre formation jusqu’à la sortie de votre album, pourquoi une aussi longue attente ?
Nous avons traversé des phases turbulentes où on a dû changer de membres à cause de différends musicaux. La chanteuse Manuela Kraller nous a ainsi quittés en 2010 pour rejoindre Xandria. Le line-up final ne s’est figé qu’en 2012 après deux ans d’auditions pour trouver un chanteur adéquat.
Est-ce que le côté business de l’industrie musicale ne vous refroidit pas ?
Non, c’était un but pour nous dès le départ, de faire en sorte que notre musique se taille sa place. C’est important de ne pas arrêter de songer à cet aspect ‘business’. On se dit qu’il s’agit d’être au bon moment au bon endroit, mais c’est comme la roue de la fortune : impossible de savoir à l’avance.
Avec tout ce buzz autour de ’50 Shades of Grey’, vous regrettez d’avoir choisi ce nom ?
Honnêtement, on s’en fiche un peu du film, mais si quelqu’un en tapant ‘fifty shades’ sur Google tombe sur notre groupe et qu’on trouve de nouveaux fans, on ne va pas s’en plaindre !
Lire la chronique de Camera Silens
Camera Silens
7us Media Group
www.forty-shades.com
