Gros bouleversement pour les Five Finger Death Punch ! Pour ce nouvel album, qui a failli ne jamais voir le jour on y reviendra plus tard, la bande à Ivan tente de nouve….. bon ok j’arrête, vous pouvez revenir, on déconne.
FFDP fait du FFDP, pas d’inquiétudes même si Ivan Moody se laisse aller à quelques passages borderline pour le groupe.
FFDP, pour un non-initié sortant de sa grotte, est au Metal ce qu’est le blockbuster hollywoodien sont au cinéma. Le truc bourrin, videur de cranes, on connait déjà la formule pour l’avoir vu mille fois, le scénario est écrit d’avance, on est un peu honteux à le regarder mais franchement hein, çà fait du bien de temps en temps !
Cette nouvelle galette ne fait donc pas dans la finesse, ce n’est pas dans l’ADN des gars de Las Vegas. Le début du cd avec l’enchaînement des 3 premiers titres a même tout du cliché, notamment « Top Of The World ». La bonne nouvelle c’est qu’elles démontrent que le frontman du groupe en a fini avec ses problèmes et retrouve sa voix originelle, si caractéristique.
Mais passer ce début spécial poésie et sa batterie sulfateuse de popotins boudinés aux burgers, la bande à Ivan et Zoltan (de Hongrie, rien à voir avec une quelconque planète lontaine) se laissent aller des variations de styles fort intéressantes notamment l’exceptionnel « Will The Sun Ever Rise » et sa montée en puissance jouissive ou encore « I Refuse » tout en délicatesse.
Oui mesdames messieurs, derrière ce petit coeur de vegasien tatoué à grosse voix se cache donc un petit coeur. Il faut dire qu’après une cure de desintox, un procès avec sa maison de disques (d’où le titre de l’album And Justice For None) et un album qui a eu bien du mal à sortir, le groupe avait de quoi raconter des choses !
Un nouvel album qui marque donc le retour des FFDP. Pas l’album du siècle mais loin d’être mauvais. FFDP fait du FFDP. Et rien que pour çà, une écoute s’impose.
Tiens il y a Independance Day à la télé…..