¡Versión en castellano abajo!
Vendredi 19 août, me voilà partie pour la Galice, direction Vilaxóan, un village au bord de l’Océan, où se tient pour la 13ème fois le festival Revenidas. Il accueille chaque année toute la crème de la musique alternative espagnole, mais pas seulement ! Je parle ici de l’origine des artistes, mais aussi des autres activités prévues durant le festival : savais-tu par exemple cher lecteur, que le terme “Revenidas” vient des “sardinas revenidas”, autrement dit les sardines caramélisées (si je ne m’abuse), qui sont un plat typique de Vilaxóan. BREF, tout ça pour en venir au fait que lors du festival, on peut entre autres déguster des sardines lors d’un grand repas (auquel je n’ai pas assisté, mon odorat me remercie). Et tout ceci à deux mètres de l’eau, littéralement. Avantage : il fait frais le soir. Désavantage : il y a du vent le soir (des fois), et pas la petite brise légère qui fait voltiger vos cheveux sensuellement, non. Celle qui te fout le bordel dans ta tignasse et qui te fait regretter de en pas avoir pris le pull en laine qui traîne au fond de ton armoire, en Suisse.
Vendredi soir, le public tarde un peu à arriver, il est 19h30 et je campe d’un pied ferme devant l’entrée avant que les portes ouvrent. En même temps à cette heure-là, l’espagnol/galicien de base est en train de prendre l’apéro (au mieux), ou de sortir de sa sieste (au pire). Heureusement pour les artistes présents ce soir, il suffit d’attendre un peu pour que tout le monde soit au rendez-vous pour profiter des concerts. J’ai regardé de loin plusieurs des groupes, la plupart étant du ska/punk, qui fait sautiller et qui rend de bonne humeur. Je généralise, je sais, mais c’est un compliment. Je vous avoue que mes intérêts allaient plutôt en direction d’Itaca Band, un groupe catalan de… Comment vous définir cela ? Du ska parfois, des rythmes reggae souvent, et une ambiance rumba qui vous donne envie de vous trémousser tout au long du concert, ce que je n’ai pas manqué de faire. Le groupe, malgré qu’il soit loin de son public de prédilection, n’en est pas moins reconnu à l’autre bout de la péninsule ibérique : il suffit de tendre l’oreille pour entendre le public chanter les paroles, qu’elles soient en catalan ou en espagnol. Je vous laisserai juger par vous-même de l’ambiance de folie que sait mettre Itaca Band avec une vidéo, une fois n’est pas coutume.
https://www.youtube.com/watch?v=0bbtH4JgZR0
Après une nuit un peu chaotique qui finit très tard (ou très tôt en l’occurrence) au festival, la soirée du samedi s’annonce plus tranquille. Seuls deux groupes m’intéressent ce soir-là. Les italiens de Talco, qu’on ne présente plus, et les valenciens d’Aspencat, dont je vous ai déjà parlé dans un précédent article (ici). Les premiers sont tout aussi connus en Espagne qu’en Italie, le public est au rendez-vous devant la grande scène. J’ai honnêtement beaucoup aimé le concert, mais pour moi, cela sonne trop exactement comme sur les albums studio, je n’y vois pas assez de nuances et de petits coups de folie. Mais bon, d’aucun diraient que c’est une qualité ! En tout cas, le public est au taquet, et je peux vous dire que c’est impressionnant d’entendre des milliers de personnes hurler “Sankt-Pauli !” au rythme des coups de grosse caisse. Si vous ne situez pas, voilà pour vous !
Viennent enfin Aspencat, à deux heures du matin (ça devrait être interdit de faire des concerts aussi tard, j’ai le cerveau qui veut dormir à partir de minuit moi !). Eux aussi sont loin de leur patrie natale, de laquelle ils viennent d’ailleurs d’arriver, ayant traversé toute l’Espagne en fourgonnette depuis Valence. Mais encore une fois, le public galicien n’est pas en reste. Les mains se lèvent, les drapeaux sont sortis, on chante et on crie ses revendications, son envie de justice, on se lève contre le patriarcat, les politiciens,… Bref, je m’enflamme, mais comment ne pas le faire avec des textes pareils, lancés sur du rap mêlé à du reggae, des instruments traditionnels et de l’électro.
Si vous pensez que ça a vraiment l’air étrange dit comme ça, regardez plutôt :
https://www.youtube.com/watch?v=rqyZZAZAU3k
Le dimanche soir, rendez-vous à 18h30 devant la grande scène pour un des concerts que j’attendais le plus de ce festival. Le groupe s’appelle Zoo. La voix et le flow très caractéristique du chanteur, posés sur des beat incroyables, avec parfois les cuivres habituels des groupes de ska, et cette rage nonchalante qui se dégage…. Ça vaut le coup d’œil. Un soleil de plomb manque de nous faire décéder de déshydratation, mais pourtant, la zone du festival est pleine à craquer. Une bonne partie du public de ce dernier soir a en effet fait le déplacement pour venir jumper sur Zoo… Ainsi que sur le groupe du frère du chanteur de Zoo, La Raíz ! (Vous avez suivi ? TOUT EST LIÉ!) Le groupe, dont je vous ai aussi déjà parlé dans l’article susmentionné, réussit à lui-seul à attirer une bonne partie des gens présents ce dimanche. Et pour cause, les valenciens (encore ? Oui.) cartonnent, et pour de bonnes raisons. J’ai honnêtement rencontré peu de gens qui n’apprécient pas ce groupe. Pas parce que leur musique est générique, mais bien parce que leurs chansons à cheval entre le ska, le rap et le reggae prennent au tripes. Je vous promets que voir des milliers de personnes qui chantent à l’unisson les paroles de TOUTES les chansons dès que le volume le permet, ça vous fiche des frissons. Je vous laisse avec un petit extrait du show, histoire de prolonger un petit peu vos vacances. C’est pas beau, ça ?
https://www.youtube.com/watch?v=WCieVOw4rMY
Viernes 19 de agosto, aquí estoy, de viaje para Galicia, dirección Vilaxóan, un pueblo al lado del Océano, donde se celebra por la decimotercera vez el Festival Revenidas. Acoge cada año a todo lo mejor de la música alternativa española, pero no solo eso! Hablo aquí de los orígenes de los artistas, pero también de las otras actividades previstas durante el festival. ¿Sabías por ejemplo, querido lector, que el término “Revenidas” procede de las sardinas revenidas, que se suelen hacer en Vilaxóan? Todo eso para decir que durante el festival, entre otros, se hace una gran comida donde podrás probar a estas famosas sardinas (yo no he asistido, mi olfato no estaba preparado para eso). Y todo eso a dos metros del agua, literalmente. Ventaja: hace fresco por la noche. Desventaja: hay viento (a veces) por la noche, del tipo que te hace arrepentirte de no haber traído a este jersey de lana que está en el fondo de tu armario, en Suiza.
Viernes por la tarde, el público tarda un poco en llegar, son las siete y media y estoy esperando con determinación que abren las puertas. Pero bueno, creo que a estas horas, el español/gallego de base estará tomando una copa (como mucho), o despertándose de su siesta (como poco). Afortunadamente para los artistas presentes esa tarde, en poco tiempo llega la peña que viene a disfrutar de los conciertos. He mirado a muchas de las bandas desde lejos, muchas de ellas siendo ska/punk, que te hacen saltar y que te dan ánimo. Lo siento, es una generalización, pero en este sentido es un cumplido. He de confesaros que mis intereses iban hacia Itaca Band, una banda catalana de… ¿Cómo definirlo? Ska a veces, varios ritmos reggae, un buena dosis de energía, y un ambiente rumba que te da ganas de moverte el trasero todo el concierto, lo que no me he abstenido de hacer. La banda, pese a que está lejos de su público de predilección, no está menos reconocida al otro lado de la península ibérica: sólo hace falta escuchar atentamente para oír a la gente cantando las letras, que sean en catalán o en castellano. Os dejo juzgar vosotros mismos del ambiente de locos que sabe poner Itaca Band con un vídeo, por una vez.
https://www.youtube.com/watch?v=0bbtH4JgZR0
Después de una noche un poco caótica que se termina muy tarde (o muy temprano) en el festival, la tarde del sábado se anuncia más tranquila. Sólo dos bandas me interesan esta tarde. Los italianos de Talco, que no presentamos más, y los valencianos de Aspencat, de los cuales ya os he hablado en un precedente artículo (aquí). Los primeros son tan famosos en España como en Italia, y la peña les está esperando delante del escenario principal. He de decir que me ha gustado un montón el concierto, pero que para mí, suena demasiado como en los discos, no veo bastantes matices y pequeñas locuras, de las que hacen un concierto mucho mejor que escuchar los temas en tu IPod. Pero bueno, algunos dirían que es una cualidad! En todos los casos, puedo aseguraros que oír a miles de personas chillando « ¡Sankt-Pauli!» al ritmo de los golpes de bombo es bastante impresionante. Si no sabes de que hablo, escúchalo por aquí!
Por fin ha llegado el momento para Aspencat, a las dos de la mañana. Ellos también se encuentran lejos de su patria, de la cual acaban de llegar, de hecho, dado que han atravesado todo España con la furgoneta desde Valencia. Una vez más, el público gallego no se queda atrás. Las palmas arribas, se empuñan las banderas, se canta y se grita sus reivindicaciones, sus ganas de justicia, su disgusto al patriarcado o la política,… Bueno, me emociono demasiado, pero cómo no hacerlo con estas letras, palabras cantadas y mezcladas con rap y reggae, instrumentos tradicionales y música electrónica… Si os parece extraña la descripción, aquí tenéis el vídeo resumen del bolo.
https://www.youtube.com/watch?v=rqyZZAZAU3k
Domingo por la tarde, tenemos cita a las seis y media delante del escenario para uno de los conciertos de los que más esperaba de este festival. La banda se llama Zoo. La voz y el flow muy característico del cantante, asociado a unos beats increíbles, un trombón, y esta rabia indolente (es un cumplido) que se libera del todo… Esto hay que verlo. Un sol abrasador casi nos hace fallecer de deshidratación, sin embargo la zona del festival esta llenísima. De hecho, una buena parte del público de esta última noche ha venido para saltar y bailar con Zoo… Así como para ver a la banda del hermano del cantante de Zoo, La Raíz ! (¿Has entendido? ¡TODO ESTÁ RELACIONADO!) La banda, de la cual ya os he hablado, consigue por sí sola a atraer la mayoría de la gente presente este domingo. Y con razón, los gandienses tienen mucho éxito, en cualquier lugar en que puedan tocar. Por cierto, he encontrado a pocas personas, tanto en España como en Suiza, a quién no les gusta el grupo. No porque es música genérica, sino porque sus temas, entre ska, rap, y reggae, con instrumental buenísimo, conmueven. Oír a todo un público cantando las letras de TODAS las canciones apenas que el volumen lo permite, te pone la piel de gallina. Os dejo con un extracto del show, para prolongar un poco vuestras vacaciones…
https://www.youtube.com/watch?v=WCieVOw4rMY