MOTLEY CRÜE AU F.E Q. 2024 : DES SOUVENIRS ÉPIQUES
C’est les enfants prodiges du Glam Metal Mötley Crüe qui avaient l’honneur de mettre la touche finale à l’édition 2024 du FEQ.
Vers 21h30 les rois déchus du sexe, de la drogue et Rock and Roll ont foulé la scène BELL devant une foule de plus de 80 000 personnes légèrement engourdies suite à la prestation de Seether. Certains légionnaires du band culte Californien avaient fait la queue depuis 7h du matin pour s’assurer d’être sur la ligne de feu.
BREAKING NEWS : La musique sera la seule forme de communication annonce le lecteur de nouvelles face à ce qui semble être un simili fin du monde simulé aux deux écrans gigantesques.
BAD BAD BOYS : Il va sans dire, malgré les marques du temps qui n’épargnent personne, les membres du groupe fétiche du glam sont apparus avec fière allure pour des candidats potentiels à l’obtention de la carte de l’âge d’or. La soirée débute avec Primal Scream, Too Fast for Love et Wild Side soutenu par les deux premières choristes plutôt sexy qui font leur apparition. Ensuite! Shout at the Devil, au grand plaisir de la foule, mais avec les limitations du timbre de voix et l’usure des cordes vocales de Vince Neil. C’est ensuite le tour de Live Wire et On With The Show et Dogs of War, le nouveau titre sorti en 2024 sous l’effet d’un vidéo animé représentant l’ascension des mauvais garçons vers l’enfer. Le dernier titre possède toutefois rien pour déclasser les autres hits sur le set list.
UN MATCH PARFAIT : L’ajout de John 5 au trio existant s’avère un coup de maitre pour cimenter les vestiges et redonner un souffle nouveau musicalement parlant. Il faut reconnaître que John 5 se fond à la perfection dans l’équation artistique de Mötley Crüe. Celui-ci nous a fourni un impressionnant solo, démontrant la maîtrise parfaite de son art visiblement heureux de partager la scène avec les dinosaures du glam. Les dernières notes de cette démonstration de Maître introduisent la pièce Looks That Kill. On assiste ensuite à un medley de reprises: Rock And Roll Part 2, Smokin’ in the Boys Room, Helter Skelter, Anarchy in the U.K., Blitzkrieg Bop et Fight for Your Right. Un moment festif de la soirée à en voir l’activité dans la foule. Lorsque Home Sweet Home débute, nous sommes à nouveau confrontés à l’usure du temps. Mais les frissons vécus nous font vite oublier l’incapacité de Neil de se rapprocher du timbre d’autrefois. Dr. Feelgood et Same Ol’ Situation (S.O.S.) vont clore ce segment. Au moment de lancer Girls Girls Girls, On entend la citation de Donald Trump, « Grab her by the pussy à répétition! Drôle de moment pour faire allusion aux citations de Donald! Bref, comme on dit, the show must go on…Les femmes gonflables envahissent alors la scène.
LE CÔTÉ DROIT DU CERVEAU : les icônes de la trempe d’Axl Rose et Vince Neil sont maintenant maître pour nous faire revivre des soirées plutôt épiques et mémorables associées davantage aux souvenirs qu’au moment présent. Une chose est sûre : les gens ont visiblement apprécié cette soirée jadis inespérée pour l’an 2024. La prestation s’est conclue en force avec Kickstart My Heart livrée avec une excellente intensité et une meilleure précision. Au moment de quitter, les plus nostalgiques semblaient vivre les dernières secondes d’un moment intense digne de back to the future pour lequel Marty aurait quand même mieux fait de fixer le cadran de la DeLorean à la position 1985!