Après une journée passée au marché de Noël de Bâle, c’est d’humeur particulièrement rieuse et joviale que nous arrivons à la Z7 de Pratteln pour une nouvelle soirée sous le signe de la bonne musique. Myrath, Vuur et Epica au menu. Allez à table les enfants !


Myrath part pied au plancher avec le magnifique titre ‘Believer’. Quel refrain ! Somptueux. On enchaîne direct avec un autre tube en puissance ‘Get your Freedom Back’. Le batteur Morgan Berthet distille comme à son habitude un groove d’une efficacité redoutable. Et que dire de son duo un tantinet funky avec le bassiste Anis Jouini. Rien, car c’est parfait. La voix chaleureuse et très typée orientale de Zaher Zorgati fait des merveilles. Il brille même dans les aigus. Il se permet une pointe d’humour en nous disant que Myrath vient de Tunisie, mais qu’ils ne sont pas des terroristes. ‘Storm of Lies’ nous prouve encore que ce soir, les Tunisiens se concentrent sur l’efficacité. Comme on se réjouit de leur tournée future en 2018, mais surtout de leur album à venir. Mais, car il y a un mais ce soir. Vingt-cinq minutes de set. Bien trop court, surtout quand le ‘frontman’ s’amuse à faire chanter le public avec des ‘hoo hoo’ pendant trop longtemps. On ne fait pas cela en ouverture, sachant que l’on a peu de temps de scène. C’eut été bien plus probant d’aligner riffs et mélodies d’un autre titre de leur répertoire. On se donne rendez-vous l’année prochaine pour un vrai concert de Myrath.

Vuur, nouveau groupe de la prolifique Anneke van Giersbergen, s’offre trois semaines de tournée avec Epica afin de préparer ce qui se voudra être une vraie tournée en 2018. Le propos se veut metal progressif et ce n’est pas pour nous déplaire. Le line-up se compose notamment de Ed Warby, qu’on a notamment pu entendre sur le dernier album d’Ayreon. Mais aussi le guitariste Jord Otto qui officiait au côté d’une certaine Floor Jansen avec ReVamp. La voix tout en vibrato d’Anneke est totalement noyée dans le mix général. Nous ne sommes pas les seuls à être mécontent de cette situation qui ne bougera pas. Certaines compositions de leur premier album sont très difficiles d’accès et le public n’est pas vraiment réceptif. On sent même une petite pointe d’agacement chez Anneke. Elle se plaint qu’elle ne nous entend pas assez. Mais nous aimerions nous aussi l’entendre plus. Donnons la chance à Vuur de se produire en tête d’affiche et de déployer tout son potentiel l’année prochaine. Même si la prestation de ce soir ne nous a que très partiellement convaincu.

Présenter Epica ? Pas utile. Un début de concert où l’on se dit que le set-list sera pareil que le 16 janvier dernier du côté de Thônex. Mais fort heureusement les Hollandais nous gratifierons de quelques nouveautés. Caractéristique récurrente du combo, ils sont de bonne. Ils s’amusent avec le public, Isaac s’essaye à quelques mots en allemand et en français, ce qui a le chic de nous faire rire aux éclats. N’empêche que la cohésion entre Isaac et Mark est flagrante. Arien, derrière ses fûts, est toujours très efficaces. Par contre parfois on se dit que trop de double-pédales tue la double-pédales. Très bel instant lorsque Anneke vient interpréter ‘Storm the Sorrow’ avec Simone. Complémentarité et justesse vocale au rendez-vous. S’en suivront ‘Unchain Utopia’, ‘Beyond the Matrix’. Certes une set-list classique, mais quand même pourvue de menues surprises. Maintenant pour eux, c’est les vacances jusqu’en janvier. Alors bonnes fêtes à Simone et ses sbires et à l’année prochaine.

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