Epica fait parti des groupes que j’ai découvert tardivement. C’était pour la sortie de   »The Quantum Enigma » et je le considère toujours aujourd’hui comme l’un des meilleurs albums de 2014. Lors de la tournée qui a suivi, j’ai eu la chance de voir le combo hollandais défendre son œuvre , à chaque fois ce fut de superbes concerts. Lorsque leur nouvel opus a été annoncé, j’étais plutôt enthousiaste. Puis le titre « Universal Death Squad » a été lâché courant août, annonçant une belle suite. Bien que le titre ne soit pas particulièrement original, il n’en est pas moins efficace. Les paroles, de bien bonne qualité il faut le dire, imposent la thématique. Le groupe continu d’aborder des thèmes différents de ce que l’on peut entendre habituellement comme ici sur l’idée de réalité virtuelle. Au final, je suis un peu déçu.

En toute franchise, j’ai beau écouter cet album encore et encore, je n’arrive toujours pas à avoir un avis définitif. Comme d’habitude il y a d’abord un titre d’introduction, cette fois-ci assez peu intéressant. Le premier véritable morceau est donc « Edge of the blade », qui ne me met vraiment pas en confiance pour la suite de l’album. D’ailleurs, en regardant le clip réalisé pour cette chanson, c’est encore pire. Il montre déjà l’une des faiblesses de cet album, les guitares sont trop souvent masquées par l’orchestration quasi omniprésente et parfois étouffante. Par la suite, on peut rapidement constater que le groupe en a trop fait, certains titres sont surchargés d’éléments trop différents. « Beyond the matrix » en est le parfait exemple. Des riffs simples accompagnés de chœurs puissants donnent les meilleurs refrains, cependant, une coupure faite en plein milieu, ne colle pas avec le reste. Le solo d’Isaac Delahaye par contre, est une véritable extension du titre, une belle composition juste en sans fioritures.

« Once upon a nightmare »,  est LE titre qui marque une coupure dans l’album de la plus belle des manières. Ici, Epica nous montre son véritable talent d’écriture, où la magie opère et où chaque éléments se complètent pour donner une mélodie atmosphérique. C’est pour ce genre de composition que j’aime autant ce groupe.

Le problème général de ce disque est qu’il y a trop de différences. Avec The Quantum Enigma on pouvait facilement distinguer le fil conducteur, ce qui en faisait une œuvre à part entière. Dans le cas de The Holographic Principle, ça manque parfois de sobriété et d’agressivité et ce, toujours à cause de ce surplus orchestral précédemment évoqué. Le fait qu’il dure près d’une heure et demi n’est pas tant dérangeant, même si on pourrait facilement couper dedans, ce qui le rendrait plus facile á appréhender. Je ne suis pas revenu sur le chant…est-ce vraiment nécessaire ? Simone Simons a une voix magnifique, impossible de s’en lasser. Ce talent permet en partie de compenser les défauts affaiblissants cet album.

Alors oui c’est beau ! Epica est un excellent groupe, l’un des meilleurs dans sa catégorie. Mais je ne saurai pas résumer cet album en un seul mot. Tout ce que je peux dire c’est que les fans vont aimer, c’est certain. Mais je ne le conseille pas à ceux qui souhaitent découvrir le groupe. Gardez celui-ci pour plus tard et apprenez d’abord à les connaître à travers leurs précédentes compositions.

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