Lors du dernier jour du Rock the Lakes, nous avons eu le plaisir de partager un moment avec le groupe tant attendu, Epica. Avec un diaporama unique sur le lac de Morat, c’est avec la chanteuse Simone Simons et le guitariste Mark Jansen que nous avons eu le plaisir de converser.
Comment allez-vous?
Mark: Il y a une super vue! Comment ne pas aller bien?
Simone: C’est notre dernière date de notre tournée de festival pour l’été et c’est vraiment super de finir ici. On se sent comme en vacances.
En parlant de cela, c’est effectivement la dernière date de votre tournée. Comment vous sentez-vous ?
Mark: On est quand même triste, parce que c’était une super tournée donc c’est toujours dur de finir. Mais c’est aussi toujours plaisant de rentrer à la maison. J’ai plein de choses à faire donc je suis content de pouvoir rentrer m’en occuper. Notamment mon jardin.
Simone: On a vraiment fait plein de super festivals. On a eu beaucoup de grosses chaleurs, de la pluie, on a fait de la pyrotechnie sur scène, plein de bons souvenirs. On a encore quelques dates sur le reste de l’année et puis après on va se concentrer sur l’écriture d’un nouvel album.
Vous êtes en train de sortir un EP digital, « Live at the AFAS Live ». Pouvez-vous nous en dire plus?
Mark: Oui, c’était à Amsterdam. Notre plus gros concert de la tournée, et en plus dans notre pays natal. Enfin presque, comme on a un belge dans notre groupe (Isaac Delahaye, le guitariste lead). C’était tellement émouvant. On a rempli la salle et pour nous l’AFAS est très important donc on a voulu ajouter quelque chose en plus. Ce qui fait que nous l’avons enregistré.
Simone: C’était vraiment un événement marquant de la tournée. C’est toujours agréable d’avoir des souvenirs en plus.
En parlant de nouvel album, il y a toujours une mythologie particulière qui fait office de thème récurrent. Comment faites-vous pour choisir LA bonne?
Mark: C’est une question d’intuition. Personnellement, quand je lis des livres, à un certain moment je me dis “ce serait un bon sujet pour un album d’Epica”. C’est souvent en rapport avec la science. J’aime beaucoup les thèmes comme la manière dont les I.A. nous influencent, comment les choses évoluent et dans quelle direction, quelle est l’essence de la vie etc. …Il y a toujours de nouvelles choses à dire donc c’est vraiment une question d’aller là où le vent nous mène.
Simone: Chaque album est comme un enregistrement de ce qui se passe dans nos vies et dans la société en général. Nous en tant qu’artiste, je pense que sert en quelque sorte de miroir et on transforme ces choses en art pour que les autres puissent s’en rendre compte et puisse peut-être trouver une forme de sérénité.
Le groupe existe depuis 2002. En y repensant, que pensez-vous de cette aventure qu’est Epica?
Mark: Ça remonte à loin. Mais pour faire court, c’est comme un rêve qui devient réalité. Être un groupe qui a pu grandir et qui grandit continuellement. Il y a plusieurs groupes qui montent et puis stagnent, voire baissent un peu. Mais pour nous, c’est toujours en train de monter. Et que cela se passe encore 20 ans après, c’est un sentiment merveilleux. On est vraiment très reconnaissant envers les personnes qui sont là depuis le début et aussi envers les nouvelles qui nous rejoignent en cours de route. Sans eux on ne serait pas là.
Simone: C’est vrai. Epica est comme une grande famille. On a encore eu des fans, récemment, qui sont venu nous voir avec un flyers d’un concert de 2002 en nous disant “J’y étais et je suis toujours là!”. Beaucoup de gens ont grandi avec Epica. Comme nous aussi dans un sens. C’est notre mode de vie depuis longtemps et on a travaillé très dur pour en arriver là. On a une superbe connexion avec la communauté d’Epica. On aime notre fanbase et c’est une chose à laquelle nous attachons beaucoup d’importance. On a créé « Epica Universe » , qui est un fan club en ligne, pour avoir une connexion en plus avec nos fans et pouvoir échanger.
Texte : Valérian Burki & Hiromi Berridge
Photos : Alex Pradervand
