ENDLESS GARDEN – Paradis perdu

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Vous ne les connaissez peut-être pas encore mais ilssont bien partis pour électriser les salles de concerts. Avec des riffs incisifs, une rythmique puissante couronnée par une voix cristalline, leurs mélodies nous entraînent dans un univers mélancolique tout en clair-obscur. Alors, prêts à plonger ?

Qui est Endless Garden ?

C’est un quintet de jeunes passionnés de metal progressif et des amis d’enfance en plus ! On se connait depuis l’école primaire et même si on s’est perdus de vue un moment, on s’est retrouvés autour de la musique plus tard assez naturellement. Le concept du groupe tourne autour de la nature et de nos interactions sociales avec notre monde. Nous essayons d’inclure une vision moins anthropocentriste dans nos thèmes et avons à cœur de mettre en avant des sujets qui nous parlent comme l’éthique du vivant et la protection de la nature.

Comment se déroule la composition d’un nouveau morceau ? 

En général, ce sont Franck et moi-même (nldr: Zachary, batterie) qui nous occupons de la composition. Puisque nous sommes frères, nous avons longtemps écouté les mêmes musiques et nous partageons une bonne partie de nos goûts musicaux. Ainsi, la plupart du temps, nous écrivons chacun des morceaux de notre côté, puis on les met en commun et on les améliore à partir des remarques de l’autre. On procède aussi comme cela avec le reste du groupe, pour que chacun puisse y mettre sa graine et s’approprier la musique. Par ailleurs, il n’est pas rare que des morceaux voient le jour à partir d’une idée de l’un des membres du groupe, comme “Building The End”, qui est parti d’un riff de Raoul ! Personnellement, j’aime beaucoup écrire la musique à partir des paroles, car les idées me viennent plus naturellement. Finalement, nous n’avons pas tellement de ligne directrice; on saisit les idées quand elles nous tombent dessus.

Quelles sont vos plus grandes inspirations pour ce projet ? 

Elles sont multiples. Nous sommes tous fans des lignes de voix du groupe Leprous. On partage également une grande attirance pour Haken et ses riffs mythiques, ou encore Mother Of Millions et Katatonia. Ce ne sont que quelques noms par rapport à la multitudes d’artistes qui nous inspirent, sans parler des autres genres musicaux que le metal…  Ce qui nous attire en général, ce sont les groupes qui possèdent un univers bien propre à eux, chez qui on peut piquer quelques bonnes idées et ainsi créer l’univers Endless Garden.

Racontez-nous l’histoire du clip de “New Archaean” ?

Il parle de ce que nous considérons comme la fin du monde mais d’un point de vue plus large, notre espèce n’a foulé la terre que le temps d’un clin d’œil par rapport aux milliards d’années depuis que la vie est apparue sur Terre. Dans le clip, on a essayé d’imager ce temps qui passe, les empreintes que l’on laisse sur notre monde et ce tourbillon d’événements qui passent à une vitesse folle pendant ces millions et milliards d’années ! On essaie aussi d’exprimer que c’est dommage de précipiter notre fin par égoïsme et confort temporaire.

Comment s’est faite la rencontre avec le metal ?

Elle s’est faite à différents moments pour chacun et chacune d’entre nous mais je crois que l’adolescence a joué un rôle essentiel dans le parcours musical de tous les membres du groupe. Le pionnier du groupe était sans doute Franck, avec qui j’ai énormément échangé durant l’adolescence. Puis par ruissellement, Raoul et Morgane s’y sont mis avec Franck, et Nicola avec moi. Quelques années plus tard, on décide de faire un groupe et forcément, ça devait être du metal !

Et la suite, quels sont vos projets, actualité ?

Nous sommes actuellement en période d’écriture, avec pour ambition d’enregistrer un album en 2024. Par ailleurs, nous nous produirons le jeudi 21 septembre sur la scène du bar Floky La Loutre (Carouge) et le samedi 23 septembre au festival Ignifuge (Plan-les-Ouates) avec de nouvelles compositions inédites. Nous comptons d’ailleurs commencer à remplir ce fameux historique, alors venez nombreux !

www.endlessgarden-music.com

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