Egopusher, cette formation hybride germano-helvétique qui surfe sur la vague de l’electro qui te met en transe. Egopusher, ce groupe qui aime détruire les murs pour installer des plaines où l’on se perd. Ici, nouvelle map à découvrir avec ‘Blood Red’, un album hypnotique qui s’amuse avec des cinématiques. Ambiance dystopique sur le morceau d’ouverture ‘Patrol’, que l’on imagine bien en bande originale de la prochaine saison de ‘Black Mirror’, où les violons se mêlent à l’électronique, avant de passer au plus dansant ‘Flake’. Attention, lorsque l’on dit ‘dansant’, on ne parle pas de la même electro de club. Egopusher, c’est à vivre dans une petite salle moite ou tard dans un festival. Bien que l’on regrette un peu le manque de prise de risque, on saura apprécier ce côté cinéma-noir.
Note : 4/5