C’est dans la mythique salle intimiste The Louisiana, à Bristol, que nous avons eu le privilège d’assister à un des concerts de Duke Garwood. L’ami de Mark Lanegan et autre Queens Of The Stone Age oscille dans un blues sombre et mystique.
Tu as entamé plus de dix dates en tournée Anglaise pour ‘Heavy Love’, sorti juste après le ‘Black Pudding’ avec Mark Lanegan. Quels sont les retours?
Ils sont très bons, j’ai une bonne fan-base qui me suit et qui me soutient. Demain, j’ai un concert complet à Londres, c’est un excellent signe. Je tourne également avec mon frère, qui joue sous le nom de San Moritzz. Je ne tourne pas forcément avec lui parce que c’est mon frère, il fait également des trucs géniaux même s’il est assez timide. Il fait de l’électro expérimentale, mais cela colle assez bien avec mon set.
En tant que multi-instrumentaliste, quels instruments as-tu enregistré sur ‘Heavy Love’?
Guitare, shakers, batterie et la basse. J’ai également eu plusieurs guests, notamment mon frère sur ‘Honey in my Ear’.
La première chose qui m’a frappé est le côté très aéré de cet album. Tu l’as enregistré dans un désert non? Ça influence?
Un peu dans un désert aux USA, un peu à Londres chez moi. Londres est une autre sorte de désert. J’ai fait des voix à L.A par exemple. En fait, Londres est comme n’importe quelle ville, et la musique vient peu importe où tu te situes. Je pense que c’est plutôt une question d’énergie qui va s’en dégager selon où tu te trouves.
C’est ton premier album après le ‘Black Pudding’ enregistré en duo avec Mark Lanegan, qui t’a amené une sacrée publicité. Tu as envisagé ta carrière et ta musique différemment depuis?
Pas vraiment. J’ai toujours l’impression de ne pas être entièrement satisfait de ce que je fais, donc il y a toujours une sorte de pression qui s’installe. Et à mon avis je n’ai pas accompli le tiers de ce que j’ai envie d’achever! J’ai envie de continuer à tourner et jouer avant tout.
