Mon souvenir le plus ancien de Gojira date de 2003 à Neuchâtel en Suisse. Je les avais croisés un peu avant, mais ma mémoire me fait défaut sur cette date. Depuis ce temps-là, je les ai suivi et il est incroyable de voir l’évolution de ce groupe. Cinq albums se sont ajouté à The Link, des tournées partout dans le monde, des dates avec Metallica et bien d’autres, les Grammy Awards et surtout une reconnaissance mondiale pour ce groupe Français.

Avec la parution de Fortitude l’an passé, le groupe franchi une nouvelle étape dans son évolution. Albums après albums, ils ne cessent de se renouveler sans jamais perdre ce qui fait leur force.

Après un show sold-out au Métropolis en 2016, c’est à Laval que Gojira va nous montrer que sa place est bel et bien sur scène et c’est là que toute sa puissance est déployée.

Arrivé à la Place Bell, on pouvait remarquer deux publics différents, les fans de Gojira ceux de Deftones, mais tout ce joyeux mélange faisait que la salle était joliment pleine. Le groupe Vows qui devait ouvrir la soirée n’étant pas présent ce soir-là, c’est Gojira qui débutera un peu plus tôt son show et jouera un peu plus longtemps, ce n’est pas pour nous déplaire. Les fans du groupe français auront vite constatés l’absence de Christian, qui, pour un joyeux événement! Un premier enfant, a été remplacé par Aldrick Guadagnino du groupe KLONE. Ceux qui connaissent moins le groupe n’y ont vu que du feu.

À peine le show débuté, la première chose visible était l’effort mis sur le lightshow, chaque titre avait son ambiance, tout semblait réglé au millimètre et pour vraiment l’apprécier, il fallait se tenir au fond de la salle. Côté son, très fort, trop peut-être (si c’est trop fort c’est que tu es trop vieux ! Dixit Lemmy Killmister) peut-être la grandeur du lieu donnait l’impression que ça résonnait un peu, bref avec des bouchons dans les oreilles, c’était parfait.

Changement de style avec Deftones et là aussi un changement de guitariste, mais pas pour les mêmes raisons: ​Stephen Carpenter ayant des positions antivax, il est compliqué pour lui de sortir des USA. Le set-list fait la part belle à Diamond Eyes paru en 2010 ce qui est surprenant compte tenu que le dernier album Ohms est sorti en 2020. Peu importe, la foule à chaque titre offert par le groupe, étaient déchainée, surtout qu’il ne passe pas souvent par le Québec ce qui est bien dommage vu sa popularité.

Au final, deux groupes bien diffèrents pour une belle soirée dédiée au Métal, rien à redire si ce n’est qu’on en redemande.

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