L’année 2017 sera revendicative. Année importante sur le plan politique mondiale: Trump prend son poste le 20 janvier et nous promet un beau paquet de merde pour les 4 prochaines années à venir, surtout si les russes fricotent là-dedans. De notre côté on va élire le pantin des multinationales qui gouvernera notre chère France. Mais s’il y a bien quelque chose qui réussira toujours à réunifier les hommes et les femmes de nos pays, c’est la musique. L’album de Dropkick Murphys est là pour nous rappeler que dans la vie certain(e)s se sont battu(e)s, se battent et se battront pour ce que nous avons acquis, pour l’héritage ( pas tout le temps très net) de nos aïeux, mais aussi pour une chose en quoi il nous faut croire : l’HOMME. 11 histoires de personnes qui se battent ou se sont battues pour nos enfants afind de leurs laisser un truc pas trop moche.
Enfin bref hein, on va parler de musique plutôt que de politique. D’abord il est á noter que c’est la première fois que les Bostoniens de DKM s’exilent de leur ville d’origine pour enregistrer un album, ceux-ci ont donc choisi El Paso au texas. Rien de tel que l’isolement pour prendre le temps de composer et être pertinent dans la proposition. Selon moi c’est le cas, car après une intro très fédératrice le combo enchaîne des tubes en puissances. Tout le panel instrumental du groupe est bien homogène ce qui laisse à chacun la place pour étaler tout le savoir dont il est maître. Sans exubérance aucune, la musique du combo reste toujours autant épurée, mélodies et instruments traditionnels se donnent à l’auditeur sans concession aucune. Un bel hommage est rendu à l’association qu’ils ont créé pour lutter contre les addictions en tout genre : » The Claddagh Fund » sur le morceau « Paying My Way », un hommage est rendu aux gens touchés par la tragédie de l’attentat perpétré pendant le marathon de Boston sur » 4.15.13″ . Enfin, le texte qui pour moi a de loin le plus de sens est celui de « Rebel with a cause ». Le titre parle de lui-même.
Il est toujours difficile pour un groupe, lorsque l’on vient de sortir deux albums de très grandes qualités de maintenir la barre haute et de proposer quelques chose très haute teneure. Là, on a un album complet, qui ne contient aucunes carences. Ça me ferait presque regretter de ne pas aller à Paris fin janvier pour les voir en live, car, comme tout ce que fait DKM, ça promet d’être un putain de bon moment live.
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