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DREAM THEATER – Distance Over Time

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Pour Dream Theater, l’année 2010 était celle de la scission : Mike Portnoy, membre fondateur depuis plus de 20 ans quitte le groupe. Est-ce que cet événement sonne sa fin? Cette crainte semble se concrétiser à trois reprises, avec les sorties successives d’albums plus malaisants les uns que les autres – mention spéciale à ‘The Astonishing’ (2016) qui nous montre ce que ça donnerait si Disney se lançait dans le prog metal.

Fan de longue date de ce groupe et déçu par ses échauffourées durant la dernière décennie, j’appréhende chacune de ses nouvelles productions. Et boom! la news tombe: un nouvel album est prévu pour février 2019, avec un nom digne d’un Skyblog gothique et une pochette en image de synthèse dégueulasse. Pour paraphraser Karime Debbache, avant d’entendre la moindre note et de commencer ma chronique, je ne voulais pas tirer sur l’ambulance. Je voulais lui défoncer sa race à l’ambulance.

Après une première écoute, force est de constater que, contre toute attente, c’est plutôt pas mal! On est loin de l’âge d’or du groupe et les traditionnel-le-s haters détesteront, mais on a vraiment affaire au meilleur album depuis le départ de Portnoy, et plus que ça, il s’agit de leur premier disque écoutable depuis 2010. La clé de cette réussite? Un retour à des riffs simples et une production plus light: cette approche ‘tubesque’ est étonnamment efficace et semble plus sincère. On apprécie également le fait que le groupe se perde moins dans des maelstroms de notes indigestes soulignés par des sons de claviers qui donnent envie de tuer des bébés chats, malgré certains écarts.

Pour la première fois également depuis 2010, on a affaire à quelques moments de créativité véritable qui nous font nous dire ‘Mais c’est pour ça que j’aimais Dream Theater !’. Le meilleur exemple se trouve dans le morceau ‘Fall into Light’ qui intègre une sublime section instrumentale en son milieu. Cependant, on se serait bien passé du son de batterie 80’s sur certains passages, des autoplagiats qui sont cramés à 10 kilomètres de distance et des quelques orgies de notes susmentionnées.

En bref, ce n’est clairement pas le meilleur album du groupe, mais malgré tous les défauts qui le caractérisent, on entrevoit pour la première fois un avenir viable sans Mike Portnoy.

dreamtheater.net

Note : 3 sur 5

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