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Dossier Vegan : salades & rock’n’roll

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vegan1.OK(BD)

Daily-roquette vous présente :

la musique de mangeur de salade!

 

Ah, la musique! Si belle, si délicate, source de révolte, de débat… Vu qu’elle a depuis toujours servi, entre autres, de moyen de transmission d’idées, qu’elles soient politiques, philosophiques ou contre un bâtard d’ex qui nous a brisé le cœur, aujourd’hui, on va parler d’une cause qui est de plus en plus présente un peu partout: le droit des animaux et le veganisme !

Avant que vous ne fuyiez ces quelques lignes en vous disant ‘Putain! Même ici, les granos viennent nous faire la morale! Pas moyen de bouffer son hot-dog d’intestin de porc tranquille!’ (Comment ça je pousse le bouchon un peu trop loin? Je vous aime tous moi!), je tiens à mettre les choses au clair: article = informatif; article ≠ jugement hâtif et pénible d’un mode de vie, quel qu’il soit; article = gentil câlin bisounours tout ça tout ça. Et qui sait, vous y trouverez peut-être bien quelque chose qui vous plait!

Le veganisme et le droit des animaux font de plus en plus parler d’eux. Le matin, à la radio, on en parle dans les émissions ; le soir, au TJ, on en parle aussi… bref, débats, engueulades, livres de cuisine, moments de partage et de bonheur… tout y passe ! C’est un sujet sensible et qui cause très souvent des tensions lorsqu’il est abordé, que ce soit avec des vegans, des omnis ou des végétariens.

Mais pourquoi on en parle, en fait ? Non parce que bon, on a toujours mangé des animaux non ? Pourquoi est-ce-que maintenant on devrait changer notre manière de voir les choses ? Et puis bon, le bacon, c’est quand même super bon… Et d’ailleurs, les hommes, les vrais (les métalleux quoi), ça mange de la viande. Basta ! (oui c’est bon, j’arrête avec les préjugés débiles sinon je vais me faire flinguer au prochain concert auquel j’irai) Mes chers amis de la musique de sauvages, comme vous avez sûrement pu l’observer avec vos congénères en festival ou en concert, on n’est pas si loin de l’animal, en fin de compte.

Bien que nous ayons développé d’autres capacités que les poules, vaches, cabris et autre sangliers, on reste des animaux. Et je vais emprunter les mots d’un de mes chouchous du moment pour vous l’expliquer. Le fameux Vegan Black Metal Chef dit : `La raison (…) de pourquoi je suis vegan est que je ne crois pas en l’exploitation animale. Exploitation voulant dire dans ce cas de figure que l’animal souffre pour notre bien-être. La majorité des animaux élevés pour la nourriture vivent dans ce que je considère être le plus sombre des enfers (…). Le meilleur instant de leur vie est le moment de leur mise à mort. Les poules, entassées dans des cages minuscules, entourées de montagnes de merde, le bétail vivant dans des usines au sol de béton, en surpopulation. Les porcs entassés dans des enclos minuscules, ou, si c’est une femelle venant de donner naissance, placée dans un ridicule petit  enclos de gestation où elle ne peut même pas se retourner. Des dindes à qui on donne tellement d’hormones qu’elles grandissent trop vite, et leurs os ne peuvent plus les porter… (…) Je ne dis pas que tous les animaux sont traités ainsi, mais dans la majorité des cas c’est ainsi, et il est temps de prendre conscience de ces actes et donc de décider si nous voulons y prendre part ou non, une bonne fois pour toute.’ Vous m’excuserez pour le pavé traduit, mais ces mots sont les mots qui unissent souvent les gardiens de la cause animale. Et malheureusement, c’est également le cas chez nous. Cela explique pourquoi la cause animale atteint autant de monde, ici ou là-bas, riches et moins riches, jeunes et vieux. (Par contre, je vous encourage allègrement à aller voir les vidéos Youtube du Monsieur, bonne poilade pleine de virilité garantie!).

Bon, avant d’enfin (aaaah!) vous lancer des noms de groupes qui sont, eux aussi, comme mon chouchou d’amour Vegan Black Metal Chef, vegans, petit récapitulatif des termes bons à savoir quand on se renseigne sur la cause animale et le veganisme :

– végétalien : personne qui ne consomme aucun produit de source animale dans son alimentation (bien souvent pour des raisons liées à la santé). Par contre, certains porteront du cuir, de la laine, etc.

– vegan : personne qui ne consomme aucun produit animal ni dans son alimentation, ni dans sa garde-robe, ni nulle part, et qui est par conséquent contre toute forme d’exploitation animale.

– straight-edge : (issu du milieu punk-hardcore) Les gens qui sont ‘SxE’ ne consomment ni alcool, ni drogue. On trouve passablement de végétariens et de vegans dans le milieu straight-edge, même si ce n’est pas leur particularité première. Le terme vient de la chanson du même nom du groupe Minor Threat.

– anti-spécisme : courant de pensée qui s’oppose au spécisme, c’est-à-dire de traiter différemment un être selon son espèce.

Bon, fini Larousse-Camille, on parle musique maintenant !

Il y a donc un bon nombre de groupes qui sont liés au veganisme et aux droits des animaux. Pour ma part, le premier que j’ai connu, c’était Earth Crisis. Groupe hardcore/metalcore new yorkais, qui lutte contre l’exploitation animale et promeut le veganisme et un mode de vie straight-edge. Tous les membres du groupe sont vegans, ce qui n’est pas toujours le cas des groupes qui luttent pour la cause animale dans leur texte, comme Cattle Decapitation. Ce groupe de Deathgrind de Californie s’était formé originellement pour traiter de sujets tels que la consommation d’animaux, l’atteinte à la nature et la misanthropie humaine. Mais actuellement, ils n’ont de végétarien que leur chanteur et leur guitariste. On notera aussi que Maroon possède sur son album ‘Antagonist’ quelques titres sur le sujet. Toujours dans l’extrême, citons Caninus, avec Basile et Budgie aux voix… qui sont des Pitbull. Comment ça, vous ne connaissiez pas le Pitbull Grindcore ? Il n’est jamais trop tard pour adorer. ‘Et du pays, vous avez quoi ?’ Parce que la Suisse ne fait pas exception, on nommera comme groupe engagé dans la cause animale Kakothanasy, brutal death lausannois qui épile ta grand-mère. Dans les notes plus soft, The Smiths font partie des précurseurs. Dans les années quatre-vingt, Morrisey et sa bande entonneront pour la première fois leur chanson ‘Meat is Murder’, qui encore aujourd’hui me file des frissons. Trop de groupes, trop peu de place, donc comme mots de fin : Hail Seitan!

 

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