Ce mois-ci, Daily Rock fête son centième numéro! Pour fêter ça, on a demandé à quelques personnes du milieu de la musique suisse de répondre à quelques questions. Fri-Son, les Docks, Headstrong Music et Irascible se sont prêtés au jeu!
Emilien Rossier (Secrétaire Général) et Julia Foster (Responsable communication)
- Julia : Une cassette
Emilien : En jouant de la batterie -
Emilien : Faire vivre et perpétuer ce qu’est Fri-Son : ‘loud and proud since 1983’ !
Julia : les gens qui sont impliqués dans la scène musicale – et la musique elle-même – La possibilité de connecter les gens par la musique. -
Julia : La saturation de l’offre est déjà là, et cela va encore augmenter dans les années à venir. La qualité de cette offre augmente également, ce qui est bien pour le public, mais plus difficile pour les salles et festivals.
Emilien : Il va falloir que toutes les salles valorisent leur identité afin de marquer leur différence et préserver leur public, tout en continuant à discuter et collaborer pour s’entraider. -
Emilien et Julia : Ebullition pour leurs 25 ans de folie !
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Julia et Emilien : Le MP3 et la digitalisation de la musique et des médias.
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Emilien : Une politique culturelle et nocturne plus ambitieuses pour les musiques actuelles.
Julia : plus de facilité à se déplacer la nuit entre les différentes villes.
Fabrice Bernard, Headstrong Music
1. C’était un vinyle de mes parents : la B.O. d’Easy Rider’
- La passion
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Pleine de promesses
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Ce ne serait pas en Suisse romande exactement, mais au Bad Bonn de Düdingen.
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Internet
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J’arrêterais de parler de ‘scène romande’ !
Laurence Vinclair, directrice des Docks
- C’était un vinyle. Mon père écoutait de temps en temps un disque d’Elvis ou de Bill Haley… J’adorais la voix du King et le rythme endiablé de ces deux artistes.
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Ma passion pour la musique ! L’envie de faire découvrir de nouveaux groupes à un maximum de gens. De partager des émotions. Essayer de convaincre la nouvelle génération d’écouter de la vraie musique autrement qu’avec un casque sur les oreilles. En bref, sauvegarder le live !
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L’évolution est plutôt positive, toujours plus de groupes arrivent sur le marché et en plus de grande qualité ! Une formation, le CAS des Musiques Actuelles, a été créée il y a quelques années afin de professionnaliser le secteur et ça à plutôt l’air de porter ses fruits, sans oublier la création du département Musiques Actuelles à l’Hemu. Cela prouve que les Musiques Actuelles sont intégrées et enfin prises au sérieux.
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La première, ce serait au groupe genevois The Animen. Je trouve qu’ils assurent, qu’ils ont une vraie démarche et un esprit rock. La preuve que le rock est encore capable d’exister en 2016 !
Et j’en donnerais une deuxième à votre journal, Daily Rock, car c’est le seul média écrit romand qui parle du rock au sens large et qui s’investit à fond pour défendre la culture rock. -
L’arrivée d’internet qui a indéniablement tout chamboulé, avec des côtés positifs, comme par exemple la possibilité pour un artiste de se faire connaître plus rapidement et facilement qu’auparavant auprès d’un public plus large. Mais aussi des côtés négatifs, comme la multiplication des groupes, et du coup la difficulté à se faire une place. Et pour les professionnels, il faut faire du tri, ce qui n’est pas toujours évident.
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En fait je ne changerais rien mais j’essaierais d’améliorer en créant de nouveaux espaces pour les musiciens, comme un bâtiment regroupant des locaux de répétitions, des studios d’enregistrement, des espaces d’échanges et de rencontres. Il n’y en a pas assez en Suisse Romande.
Gilles Kaeser, distribution romande
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J’y contribue bien modestement par rapport aux artistes qui créent la musique, mais tout simplement l’envie d’aider ceux qui me touchent à se faire entendre.
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Très positivement. Je suis sans doute encore trop jeune pour avoir du recul par rapport à une quelconque évolution, mais la scène me semble extrêmement riche ici, grâce à tout un tas de gens qui bossent dur pour sortir et diffuser de la musique intense : Hummus Records, Cheptel Records, Three : Four Records, Le Romandie, Le Bourg, L’Usine, Mental Groove Records, le Fri-Son, le SAS, Two Gentlemen, Disc à Brac, le Port Franc, Division Records et plein d’autres encore.
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À tous ceux mentionnés dans ma réponse précédente.
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Les évolutions technologiques, des consciences, des habitudes d’écoute, de production, le tout au sein d’un continuum qui ne cesse de suivre son cours.
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Que la Migros passe du Swans.