Home Sur scène QC Disturbed & Three Days Grace @ Place Bell, 01.03.2019

Disturbed & Three Days Grace @ Place Bell, 01.03.2019

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C’est une soirée à guichet fermé et tout le monde se donne rendez-vous dès le tout début de la soirée. Ce qui engendre des bouchons à l’entrée de la Place Bell et des complications pour se trouver un stationnement ou de se déplacer tout court dans le secteur de la Place Bell. Mais bon, nous voilà prêts pour une soirée rocambolesque sous tous les sens du terme.

Evolution World Tour s’arrête à Laval avec Three Days Grace comme première partie.  

La première chose que je remarque en arrivant enfin à ma place c’est les «circles pit» qui se font déjà aller et le format de la scène sur plusieurs étages avec le drummer en haut de tout ça! Matt Walst est généreux envers les gens près de la scène, il prend la peine de faire le tour et de s’arrêter lorsque quelqu’un le demande. Ce fut un savant mélange de vieille et de nouvelle chanson ce qui fait le bonheur des nouveaux comme des anciens fanatiques du groupe. Personnellement, c’était tout autant agréable que dans mes souvenirs de début de secondaire ❤ vers la fin de leur prestation, ils ont performé Never too late c’était sublime à en donner des frissons. Ils ont toujours eu une touche émotionnelle, le côté très humain et honnête de leur parole me jette à terre.

Disturbed: les têtes d’affiche qui ont enflammé la soirée (littéralement)!

C’est à la suite d’un vidéo d’introduction que le chanteur David Draiman entre avec son grand manteau noir et sa classe habituelle. Le drums est maintenant à la même hauteur que les autres et nous ne pouvons passer sous silence le gigantesque écran panoramique qui montre ce qui se passe sur scène (pratique pour ceux qui sont loin) ou des paroles sur lesquels ils mettent de l’emphase. Ça ne prend que quelques chansons avant que les flammes s’élancent vers le haut de la Place Bell. Nul besoin de dire qu’il fait chaud, mais je m’étonne de voir de si petit «mosh pit» de chaque côté de la scène.

Petit moment drôle et à la fois touchant où David nous parle dans un français quasi impeccable et puis, nous dis «mais non n’allez pas penser que je suis fluide en français! Combien d’entre vous comprennent l’anglais? Oh presque tout le monde, alors parlons comme si nous étions des amis de longue date! Et c’est là qu’il se met à parler du vivre ensemble, sans jugement, sans se soucier de la couleur de peau, l’apparence ou la provenance de l’autre.

Nous avons eu le droit à une chanson du nouvel album Hold on to memories avec un montage photo en vidéo! J’ai d’ailleurs trouvé que chaque membre du groupe a eu son moment de gloire, sois un petit moment sous les “spot lights” pour faire un solo.

C’était intéressant de les voir jouer au centre du par terre et de voir à quel point ils souhaitaient être proche du public. David a aussi demandé la confiance au public après un bel hommage à plusieurs musiciens décédés. L’expérience consistait à lever la main si nous avions traversé des épreuves de maladie mentale ou d’addiction, puis de regarder tous les autres ayant la main dans l’auditoire. David a terminé en disant fièrement “Nous ne sommes pas seul”.

Qui a commandé du feu? Inside the fire ! La scène est complètement en feu, ça tombe du plafond et ça sort du sol! Wow!

Nous voici maintenant au rappel, mais étrangement le Olé pour lequel nous sommes reconnus ne se fait que très peu entendre, alors David le commande! Haha! Il souhaite même nous mettre tous dans une boite et nous amener ailleurs dans le monde pour leur montrer comment on fait!

David nous a même avoué avec jouer avec son moniteur de son toute la soirée, car il nous entendait plus que lui-même! Deux personnes ont eu la chance de venir sur scène pour la chanson The light. Une mère et sa fille avec peu d’anglais, je peux vous dire que ça a laissé place à quelques fous rires.

Ça devient intense au par terre sur la dernière chanson du rappel, la dernière, mais non la moindre: Down with the sickness !

 

Bref, une soirée bonbon qui restera longtemps dans le cœur et la tête de ceux présents. Merci encore une fois à Evenko, Greenland et Heavy Montreal !

Texte: Valery Tremblay-Brunelle

Photos: Martine Labonté

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