Didier Wampas : simplement rock’n’roll

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C’est le deuxième jour du Hellfest et nous sommes avec Didier Wampas – en très bonne compagnie (« en effet », souligne l’intéressé) – Il fait chaud et nous n’avons que peu de temps à disposition.



 

Je suis les Wampas depuis longtemps. Je vous ai aussi bien vus sur des grandes que des toutes petites scènes, que ce soit en festival ou en concert. Et aujourd’hui on te retrouve au Hellfest. Comment peut-on aimer ce que l’on fait, autant sur une grande que sur une petite scène ?

C’est pareil… et c’est différent. Moi je monte sur scène toujours dans le même état d’esprit : essayer de tout donner et de faire le meilleur concert de rock’n’roll du monde, de tous les temps, tous les soirs, sinon c’est pas la peine de monter sur scène.

 

Qu’est-ce que ça fait de faire l’édition 2019 du Hellfest aux côtés de grosses têtes d’affiches – mais aussi de petits groupes ?

Je suis très content d’être là, je suis content tous les soirs, c’est marrant d’être ici. Je suis très content.

 

Comment ça va se passer ?

Ben je sais pas ! Je verrai bien, il n’y a rien de prévu, c’est pas comme Kiss avec les feux d’artifices à tel moment.

 

Aujourd’hui les gens adorent les Wampas et vous connaissent, ce qui n’a pas toujours été le cas. Du jour au lendemain, vous êtes devenus populaires grâce, notamment, à « Manu Chao ». Comment peut-on expliquer cela ?

J’en sais rien et c’est pas grave, j’étais aussi heureux avant ! Ça nous a certainement permis d’être là ce soir, mais j’étais tout autant heureux avant que ça marche. On faisait presque autant de monde en concert, peut-être un peu moins… mais finalement il n’y a pas besoin de passer à la télé pour qu’il y ait du monde en concert ou pour enregistrer des disques.

 

Jusqu’à quel âge tu vas sauter dans le public en faisant des « kiss » à toute la foule ?

On verra bien ! Je dis toujours « comme Charles Trénet, peut-être 82, peut-être plus ! »

 

J’espère, je serai encore là, je continuerai à venir !

Jusqu’à 100 ans !

 

Est-ce qu’il y a un endroit où vous n’avez jamais joué qui vous tenterait bien ?

Non, moi je me laisse aller et je ne fantasme pas.

 

T’es pas compliqué en fait !

Je dis toujours que l’apogée de ma carrière, c’est quand j’ai sorti mon premier 45 tours. Ce jour-là, j’étais heureux : j’avais fait tout ce que j’avais à faire dans la vie. J’avais fait un groupe, des chansons et un disque qui existait. Depuis, tout ce qu’il se passe c’est que du bonus. Je ne demande rien : ni de vendre des disques ni de faire des festivals ou des tournées mondiales. Je m’en fous !

 

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Écrire des bonnes chansons. Artistiquement, il y a toujours à faire. Et faire des bons concerts le plus longtemps possible. Mais ça ne veut pas dire en vendre plein : je préfère faire une bonne chanson et ne pas la vendre qu’une mauvaise chanson et en vendre un million !

On va passer à la deuxième partie de l’interview avec Hiromi. Je vais te laisser choisir le nombre que tu veux de petits papiers sur lesquels se trouvent des questions ! (Ndlr : Didier tire sa première question, y répond et enchaîne de lui-même sur la seconde, puis la troisième)

 

 « Quel est le dernier cadeau que tu aies fait à quelqu’un ? »

C’est des fleurs à ma fiancée. Je crois que je n’ai pas fait de cadeau depuis. Deuxième question attention !

 

« Est-ce que tu pleures pendant les films ? »

Ah oui, oui. Tout le temps ! Même les dessins animés je pleure. Je suis très bon public au cinéma, c’est rare un film où je ne pleure pas !

 

« Est-ce que tu regardes des séries ? »

Non, je ne regarde pas la télé. J’ai pas de télé depuis 30 ans. La dernière série que j’ai regardée ça doit être « Drôle de dames ».

 

Pour de vrai ?

Ouais pour de vrai, c’est pas des conneries !

 

« Quelle est la partie la plus compliquée quand on est artiste ? »

Bah, il n’y en a pas ! Si on met de côté la réussite ou l’aspect financier, il n’y en pas. C’est dur d’écrire des bonnes chansons mais ça fait partie du challenge. Si tu veux te battre pour réussir, là ça devient dur.

 

« Quel est le surnom le plus étrange qu’on t’ait donné ? »

À la RATP on m’appelait « Chapi ».

 

« Si tu pouvais tatouer ton meilleur ami dans son sommeil, quel tatouage choisirais-tu ? »

Je lui ferais inscrire « Wampas » sur le front.

 

« Quels sont les noms les plus et les moins sexy que tu aies entendus ? »

Debbie Harry, c’est quand même la chanteuse la plus sexy, on fera plus jamais aussi sexy… ou Farrah Fawcett. (rire général). Et le moins sexy… Poutine !

On serai bien resté encore une bonne dizaine de minutes à faire des questions-réponses, mais l’on est pris par le temps. Il faut dire que ça se bouscule pour discuter avec lui…

 

« Qu’est ce qui me manque le plus quand je suis en tournée ? »

Mon kayak !

 

Interview par Floriane Piermay & Hiromi Berridge

Plus d’infos sur www.facebook.com/LesWampas

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