Les Caves du Manoir affichaient complet pour cette soirée stoner / rock psychédélique de derrière les fagots. Ce sont les bons Octoduriens de Tim And The Thieves qui ont allumé la mèche avec un bon gros son qui lorgne du côté de Clutch ou des groupes grunge des 90’s. Très excitant de les entendre en full électrique après les avoir appréciés en acoustique dans la même salle en ouverture d’Arstidir en 2019. Réjouissant également de voir que le public était déjà bien présent pour les deux groupes d’entrée.

Elegua, quatuor d’Olten, prend le relais et distille un rock psychédélique qui donne des fourmis dans les jambes et nous replonge dans les 70’s avec classe et énergie.

Place aux Néerlandais de DeWolff qui écument les scènes depuis une quinzaine d’années. Les frères van de Poel (Pablo – chant et guitare, Luka – batterie et backing vocals) et leur ami Robin Piso à l’orgue Hammond ont trouvé la formule (musicale) magique en mêlant rock psychédélique, blues voire soul en un subtil dosage. Mais avant tout, DeWolff est un vrai groupe de live qui se bonifie au contact des fans. On se souvient de leur passage à Rock’Oz en 2016 (la même année que Robert Plant) où ils avaient littéralement mis le feu à la scène du Casino. Idem pour leur prestation en première partie de The Black Crowes à The Hall de Dübendorf où ils avaient fait quasi jeu égal avec leurs illustres aînés.

Le concert débute avec « Night Train », fort bien choisi avec sa rythmique irrésistible. Le trio se met le public dans la poche d’emblée et une communion s’établit aussitôt avec le groupe et ses fans. On a adoré « Treasure City Moonchild » et son groove d’enfer qui nous ramène cinq décennies plus tôt (on pense aux trois premiers albums de Led Zeppelin). Le road trip « Rosita » et ses chapitres musicaux aux couleurs variées, extensible à souhait (de 16 à 20 minutes voire plus) nous embarque au Mexique pour faire connaissance avec une señorita qui n’a pas laissé Pablo indifférent. Il en profite d’ailleurs pour venir dans la fosse et échanger avec le public, goûtant même à la bière d’un fan dans une ambiance jubilatoire.

DeWolff nous gratifie de deux rappels, dont « Nothing’s Changing » qui nous ferait penser à du Stevie Wonder tandis que « Freeway Flight », avec sa très belle intro bluesy, met un point final feutré à cette belle soirée millésimée.

www.dewolff.nu

www.instagram.com/eleguaband/

www.timandthethieves.bandcamp.comwww.cavesdumanoir.ch

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