Après l’excellent Winter Kills de 2013, Dez Fafara (même s’il a pris le temps de faire un détour avec Coal Chamber) revient, et sort avec sa clique son septième album Trust No One. Autant le dire tout de suite, bien que la discographie du groupe ne soit pas parfaite, les Californiens de DevilDriver nous ont rarement déçu. Ce nouvel opus est donc le digne descendant de ses prédécesseurs. Il n’en est pas moins accompagné de quelques changements dans le line-up puisque le guitariste Jeff Kendrick et le batteur John Boecklin ont fait leurs valises et ont été remplacés par Neal Tiemann à la gratte et Austin D’Amond derrière les fûts.
Le groupe a fait ce qu’il sait faire, et encore une fois à merveille. Mais (car il y a toujours un mais), ça ne respire pas la nouveauté. A la fin de l’album, on peut avoir comme une impression de déjà vu et entendu. Pourtant, ça ne l’empêche pas d’être, selon moi, l’un des plus aboutis avec Winter Kills (dont je ne me lasse toujours pas) et The Last Kind Words. Des riffs tranchants, une basse bien lourde, une batterie puissante et, bien entendu, des vocaux toujours aussi percutants avec la douce et chaleureuse voix de Dez. Puis, les solos, parlons-en ! Que dire si ce n’est que ça a toujours été l’une des forces de DevilDriver : en général, une musique à l’allure de grand coup de poing dans la face, à laquelle tu rajoutes de la subtilité, te dressant ainsi les poils comme si tu venais de te prendre une décharge.
Je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter à cela. Certes, ce n’est pas la meilleure production du groupe, ni même l’album de l’année. Mais il faut bien le dire, DevilDriver fait son office. De toute façon on sait très bien que ce groupe, en live, est une véritable tuerie et que chacune de ses chansons est au moins dix fois plus puissante et géniale. Il ne reste qu’à attendre des annonces de dates en France, et on jugera tout ça dans le pit.
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