On dit souvent que dans le sud, les gens sont des fainéants…les mecs de « Darkehöld » nous montrent que malgré la chaleur de leur ville (Nice), ceux-ci ne lambinent pas sur le travail. Un album tous les deux ans, c’est une bonne moyenne et au vu des critiques lues à droite comme à gauche, il me semble que le groupe fait mouche avec ce nouvel album.
Et oui, le Black Metal n’est pas que norvégien. En France aussi on sait avoir cette petite voix nasillarde caractéristique du style, ces riffs simplistes qui nous font effectivement penser (et c’est d’ailleurs la volonté du groupe) au vieux Black, beaucoup moins surchargé en Blast Beat et autres fioritures inutiles que ceux proposés aujourd’hui par la nouvelle génération. Là, on a vraiment une composition très intéressante, avec une utilisation savante des claviers et autres instruments acoustiques. Les superpositions de certaines voix féminines et masculines donnent un petit côté épique à leur musique. L’utilisation du chant en français sur certains titres, c’est plutôt malin, ça permet aux mauvais anglophones comme moi de comprendre un peu ce qu’il se dit.
Certains de nos lecteurs savent que mon domaine de prédilection, c’est le Hardcore, alors on pourrait rire en lisant une chro sur le Black Metal. Moi, j’ai vraiment bien aimé cet album, pas lancinant du tout, pas redondant, et vous accompagnant pénard aussi bien au réveil le matin, qu’au bureau la journée. Pour moi, voilà du vrai Black Metal tel que j’ai pu l’écouter dans mes premières heures de Métaleux
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