Revoilà Daily Rock au Moulin mais en format club cette fois-ci. Exit la grande salle, tout va se passer dans le hall d’entrée où une scène vient côtoyer les abords du bar et où les gens du public se réchauffent les uns contres les autres. 150 survivants du week-end sont venus prendre leur dose de rock’n’roll, au son du charismatique Danko Jones.
Après avoir retrouvé notre photographe Marine Poppins sur le balcon de la salle, nous apprécions ensemble une bonne bière et le son de BOMBUS le groupe qui ouvre ce soir pour les canadiens.
Ça fait plaisir de voir se côtoyer du Metal et du Rock plus soft, dans une soirée. Et tout le monde apprécie ces 4 gaillards qui headbangent en coeur. La musique passe bien, le Thrash, Death aux relents de punk parfois, fait son effet et nous permet de passer les minutes qui nous séparent du set de DJ, de la meilleure manière qu’il soit.
21h00 (oui la soirée a commencé à 20h00) et le trio canadien arrive au son de « Has Enough ». Le public manifeste sa joie bien timidement. Mais il en est tout autrement lorsque retentit « Sticky Situation ». Danko et ses sbires sont en grande forme et nous balancent leur rock burné en plein dans la face. Moi qui étais resté sur ma faim en 2008 au Hellfest, ce soir je me prends une bonne déculottée. Il n’y a pas d’âge pour prendre son pied, un jeune homme d’une dizaine d’années accompagne son père et se tord les cervicales à la manière de son paternel. Je vois Marine au premier rang, partagée entre l’envie de se laisser prendre par la musique et le fait de devoir shooter.
Au bout donc de ce troisième titre, l’orateur de la soirée se fend d’un discours dont lui seul a le secret « vous allez assister au meilleur show de rock de votre vie, vous allez vous en souvenir pendant un certain temps, et la prochaine fois on veut jouer dans la putain de grande salle même si vous êtes obligé de ramener votre grand-mère ». Du grand art, le public est à fond, ça déconne avec les musiciens, ça lance des piques… c’est bon enfant. Les titres se suivent , on voit passer « Just a beautiful Day » juste balaise. « Code of the Rock » suit une pause palabre. Le bassiste John Calabrese s’éclate comme un fou à taquiner le public qui ne chante pas, et à l’encourager à s’y mettre. Le batteur martèle ses fûts comme un possédé. « Lovercall », « Cadillac, » puis « I Believed In God » qui vient clôturer la partie officielle du set. La salle en redemande et les musiciens nous en redonnent. Un hommage à tous les grands musiciens disparus du metal est rendu par Danko Jones pendant le titre « Legs », le chanteur terminant bien évidemment par un vibrant hommage à Jeff Hanneman de Slayer disparu quelques jours plus tôt.
Le dernier discours du gouroux est clair » J’men fous de jouer dans la grande salle, je préfère jouer 4 soirs de suite dans la petite salle » Ben ouais monsieur on sait rendre à César… VOUS AVEZ DECHIRÉ LES GARSSSSSSSSSS. « Mountain » clôture le set. On distribue set list et baguettes, les lumières se rallument et c’est fini. Dommage j’en aurais bien repris. Ben !!! À quoi je pense ??? Monsieur Jones je ne vous avais pas prévu sur mon planning du Hellfest, ben j’en serai tiens et vous avez intérêt de pas décevoir.
Merci à Roger Weisser pour nous avoir permis de vivre cette soirée, au plaisir
Crédit photo pour Daily Rock France : Marine Poppins.
Setlist : Had Enough / Play The Blues / Sticky Situation / First Dance / Just A Beautiful Day / Dance / Code Of The Road / Sugar Chocolate / Full Of Regret / Lovercall / Conceited / Cadillac / I Believed In God / Rappel: I Think Bad Thoughts / Legs / Mountain