DRF : Messieurs comment se passe la tournée ?
lap : Vraiment bien cette année, l’an passé on avait vécu un bon moment, mais cette année on repasse dans des salles où on a déjà joué, on joue également dans de nouvelles salles, c’est mieux de point en point. Y’a de très belle date.
DRF: Y’a des groupes qui vous ont laissé sur le cul ?
Max : Smash My Radio, Sons Of Disaster en Belgique on a rencontré pas mal de gens sympathiques, Dead Kiwis aussi c’était cool.
DRF: C’est votre deuxième tournée en Europe, quels souvenirs gardez- vous de votre premier passage ?
Max : On c’est tous payé un bon virus l’an dernier mais l’accueil en Europe est génial. La culture est différente point de vue de l’accueil de groupes, les places à coucher, la bouffe, pour nous c’est une super expérience, on n’a pas beaucoup été à l’hôtel.
DRF: Pourquoi vous n’êtes que 4 ?
Lap : Ben c’est comme ça maintenant. Après le tournage de notre dernier clip, un de nos guitariste a quitté le navire et on a décidé de ne pas renouveler le contrat avec un autre. On est quatre et on est très bien à quatre.
DRF: Il y a un an vous sortiez Hellalujah quel regard portez-vous sur cette production ?
Lap : Ça faisait longtemps qu’on n’avait rien sorti et il est sorti comme c’est venu. On était plus fâché à l’époque donc on a fait de bonnes chansons.
Max : La moitié de l’album a été composé dans la bonne humeur et l’autre pas trop. Un album un peu spécial à écouter avec des chansons plutôt positives et d’autres complètements négatives. On s’est rendu compte en live que les gens préféraient les chansons positives. Maintenant en live on mixe des morceaux du premier album avec ces morceaux du deuxième.
DRF: J’ai vue quelques photos prises en studios … vous nous préparez quoi ?
Lab : Nous après cette tournée on va prendre quelques mois de repos pour composer, il n’y aura pas de concert avant le mois de juin, hormis si on a un super truc qui nous tombe dessus. Mais on a décidé de faire une pause, on a jamais fait ça en presque 10 ans d’existence, on a 4 chansons enregistrées, là on va s’assoir on va composer. Ce sera plus relaxe mais on va toujours travailler quand même. Après la teneur de l’album se situera entre notre premier album et le deuxième.
DRF : Il y a quelques jours vous avez sorti Unicorn Blood parlez-nous un peu de ce morceau, du clip et de cette brasserie le Trou du Diable ?
Max : Le trou du diable c’est notre sponsor de bière. Ça fait quelques années qu’on travaille avec eux. Là ils ont brassé une bière pour nous. C’est une bière très crémeuse, très houblonnée, elle sortira au printemps 2016. On a essayé de faire un clip pour illustrer cette sortie. C’est une bière qui a des propriétés qui permettent, comme on dit chez nous, de fourrer plus longtemps et plus dur ! (rire général) C’est une bière au sang de licorne. On était un peu bourrés quand on a imaginé tout ça. Le clip est un peu spécial, il y en aura une version plus longue pour la sortie officielle de la bière. Un peu comme Thriller de Mickael Jackson.
DRF : Après un featuring avec le chanteur de Cancer Bats vous allez remettre le coup ?
Lab : Ben Garou ou Céline ou Bon Jovi ! (rire général) Oui si cela se présente, faudra que ce soit spontané.
DRF: Vous avez partagé il y a un mois la scène avec Motörhead et Anthrax par chez vous, qu’est-ce que ça fait de côtoyer de tels monstres vivants et quels sont les retombées pour vous ?
Lap : Ben ça fait longtemps qu’on roule notre bosse, on a fait beaucoup de spectacles dans ce genre- là, donc des retombées y’en a pas vraiment. Ça donne juste une crédibilité, ça permet d’avoir une longévité, ça montre que les gens continuent à croire en nous. Après, on n’a pas vendu plus de cd que ça. Peut-être que ça ramènera plus de monde dans les shows.
Après, on a joué avec des vieux de la vieille, on a toujours dit qu’on voulait jouer avec Motörhead, c’était épique.
DRF: Ça vous emmerde pas de vous retrouver à jouer devant 40 personnes comme l’année dernière lors de votre dernier passage ici ?
Lap : C’est la vie. Faut pas oublier qu’on est loin de chez nous, nous ça nous fait déjà plaisir de venir ici. Après s’il y a 40 personnes qui sont là et qui aiment c’est cool.
Max : On a toujours eu les pieds sur terre par rapport à cela, on n’a pas fait de différence entre 40 et 500 personnes. Pendant cette tournée on a joué devant 700 personnes et à Amiens on était 20. Et puis la personne a quand même payé de sa poche pour avoir un set de qualité.
DRF: Quelle est la vision du Métalleux au Québec. Est-ce que vous arrivez à remplir vos lives ?
Max: Ben déjà la religion est moins présente au Québec depuis la révolution tranquille. L’état est devenu complètement laïque donc le Métalleux n’est déjà plus assimilé à un courant religieux. Les gens sont beaucoup plus ouverts je pense. Après pour ce qui est de l’affluence, on a le cul entre deux trois scènes. Il n’y a pas une scène de Hard rock réel. On est toujours en train de faire des concerts en tête d’affiche. On n’arrive jamais dans un style bien défini avec un public qui vient voir un style bien précis. Donc c’est compliqué mais cela reste correct.
DRF: Très belle affiche, c’est votre batteur qui s’y est collé ou vous avez fait appel à quelqu’un ?
Lap : Non c’est un ami qui travaille dans la même boutique de tatouage que moi, il m’a proposé ça et on a de suite accroché.
DRF: Tiens d’ailleurs c’est vous qui organisez votre tournée ou vous passez par quelqu’un ? Non parce que franchement on a vu cancer bats en septembre, les Horny Bitches la 8 octobre, Get The Shot ce week end … pourquoi pas avoir combiné une tournée tous ensemble ?
Lap : Nous on travaille seul, les autres travaillent avec d’autres promoteurs, nous on est indépendant comme les Horny Bitches. On a essayé d’organiser des lives en commun comme par exemple à Paris on était le même soir que les Get The Shot, mais Rage Tour n’a pas voulu combiner les deux soirées. Je pense que si on travaillait tous ensemble dans la même boite ça serait différent.
DRF: Vous jouez dans une soirée privée Hellfest crew peut-on y voir un signe quant à une éventuelle participation au Hellfest ?
Lap : On va voir ce qu’il se passe. (rire) S’ils nous invitent on vous le dira.
DRF: Quand vous venez dans nos contrées vous préférez quoi, la bouffe, le pinard ou les femmes ?
Lap : Souvent on mange, après on boit et on va voir les femmes ensuite (rire général) !
DRF: On approche de la fin de la tournée, quels souvenirs vous allez ramener avec vous ?
Max : Ha ben là on a tous la queue qui chauffe. (rire général) La Belgique était vraiment bien et on a fait de belles dates en général.
DRF: Un dernier mot :
Max : Ben hésitez pas à venir lors de notre prochaine venue, on repassera à Marseille, après je vous invite à surveiller la sortie de l’album.