Cinquième édition du petit festival à Etagnières en 2016! Retour sur une recette qui marche avec Benoît, responsable communication au Croc’ The Rock.
Peux-tu te présenter et quel est ton rôle au sein du Croc’ The Rock?
Benoît, vingt-six ans, économiste d’entreprise HES, ne jouant aucun instrument de musique! Je suis responsable communication au sein de Croc’ The Rock.
Comment est partie l’impulsion du Croc’ The Rock?
Notre idée était d’organiser un nouvel événement essentiellement rock aux portes de Lausanne, ville de plus en plus tournée vers l’electro.
Vous êtes situés à Etagnières, un petit village près de Lausanne. Quels sont les avantages et les inconvénients de cela?
En ce qui concerne les avantages : notre clientèle est fidèle et intéressée à découvrir des groupes. L’ambiance est conviviale et nous mettons un point d’honneur à ce qu’elle soit tout public : son accès est facile grâce aux grands parkings gratuits et transports publics inclus dans le prix des billets.
L’inconvénient principal serait cette fausse idée reçue concernant notre situation géographique qui peut paraître éloignée du centre, ce qui est faux vu que nous sommes qu’à 15 minutes en transports publics du centre de Lausanne, et somme très bien desservis.
Comment faites-vous pour avoir des artistes internationaux ? Comment les trouvez-vous? Sont-ils faciles à aborder?
Nous passons par des agences de booking principalement, et avons aussi établi de bons rapports avec les groupes venus chez nous et qui conseillent notre événement auprès de leur entourage musical. Nous misons beaucoup sur l’accueil des artistes. Nous les choisissons par nos goûts musicaux qui dictent la direction artistique du festival.
En matière de groupes suisses : privilégiez-vous les groupes locaux ou parcourez-vous toutes les scènes romandes pour avoir ceux qui collent le mieux à votre programmation?
On ne prend pas des groupes suisses pour avoir des groupes suisses : on choisit la qualité, peu importe la provenance. Nous parcourons le maximum de scènes possibles, pas seulement romandes. Nous voyons toujours les groupes au moins une fois en live avant de les programmer.
Quel est ton meilleur souvenir du festival?
L’engouement et les retours positifs du public lors de la première édition en 2012. C’est difficile de réaliser que nous avons déjà réalisé quatre éditions!
Quel fut ton concert préféré?
Difficile à répondre, je suis partagé entre Birth of Joy, Kill it Kid, Black Box Revelation et Last Train. Mon coup de cœur serait pour Black Box Revelation, après les avoir vus devant 90’000 personnes au Rock Werchter. Ils ont joué devant 700 personnes chez nous.
Et celui qui t’as le plus déçu?
Marvin : on attendait beaucoup du groupe, mais la prestation/ambiance n’a pas forcément répondu à nos attentes.
La programmation de tes rêves?
Black Keys, Last Shadow Puppets, Jack White et Royal Blood!