Chloé Trujillo a déjà une vie bien remplie, petite fille de musiciens de classique, fille de designers français elle a d’abord étudié la mécanique quantique puis est revenue après obtention de son diplôme, dans le domaine de prédilection de la famille, l’art.
Ses créations artistiques ont été exposées dans plusieurs grandes villes à travers le monde, elle s’est aussi exercée dans différents types musicaux, death metal, punk ou encore cabaret et opéra rock… Elle nous revient aujourd’hui avec un 2e album solo de rock alternatif « Mother of a New Nation » accompagné de Stephen Perkins (batteur de Jane’s Addiction, Infectious Grooves) et surtout de son bassiste de mari, Robert Trujillo (Metallica).
Cette artiste accomplie continue et signe dans son art avec cet album imprégné de son univers mystique et ésotérique, il a une base rock et des rythmes Hip-Hop dans certains titres, l’élément prédominant restant évidemment la basse. Elle explique qu’avec deux bassistes dans sa famille (son fils étant un prodige de cet instrument a été recruté par Korn pour une tournée à l’âge de douze ans), c’est une fréquence dont elle ne peut pas se passer. Le rythme assez lent de l’ensemble et son agréable voix douce rendent ce trip musical doux. La basse se marie étonnement bien avec le violon, que nous pouvons entendre dans certains titres (Madness). Elle arrive à allier plusieurs univers à la fois, ce qui n’est pas une mince affaire.
Le dernier titre « Bliss » nous offre une performance plus garage rock avec un rythme plus effréné et la désaturation de la guitare, mais nous replonge vite dans son univers avec des sons new Age ce qui peut parfois décontenancer.
Une nouvelle expérience musicale qui sort des sentiers battus interprétée par la femme de celui qui a rendu la célèbre « Bass of Doom » de Jaco Pastorius à sa famille !
