Phénix né des cendres de Redheads Are Vampires, Challenger se confie au Daily Rock à l’occasion de la sortie de son premier disque.
A votre vernissage, trois groupes ont joué en continu, se rejoignant à neuf sur scène pour les transitions, du jamais vu ! d’où vous est venue l’idée ?
Piet (basse): Das Röckt sont des amis à nous, et vu qu’ils vernissaient aussi un album,on a songé à marquer le coup en faisant le dernier concert de Redheads Are vampires, puis en opérant effectivement une transition en tandem avec Das Röckt, puis rebelote pour le passage vers Challenger, où on revenait sur scène.
Roy (batterie): on trouvait marrant de jouer deux fois de manière officieuse. Des types dans le public se diraient: «Hey mais ces gars, ils ont déjà joué!» On est d’avis qu’un vernissage doit se détacher d’un concert standard.
Pourquoi avez-vous abandonné le nom de Redheads Are Vampires ? c’était assez fun !
Roy : on en avait marre d’expliquer d’où ça venait, de le répéter trente fois vu que c’est pas évident à prononcer. Certains le prenaient même mal.
Piet : ouais, une fois un type, roux, s’est ramené à un concert avec un t-shirt «Redheads Are Not vampires », qu’il avait fait lui-même.
Roy : mais autrement, on reste le même groupe. C’est vrai que les titres de Challenger pourraient sonner plus tranchés, plus sales, avec plus d’impact, mais ça ne veut pas dire qu’on va se fixer dans cette ligne de conduite.
Votre pochette, sobre et classe, contraste avec vos photos promo décalées, comment on doit vous prendre ?
Piet : tant qu’on déconnera à la répet’, il y aura de la déconne dans notre groupe.
Roy : même si notre musique, notre pochette et même notre nom sonnent maintenant sérieux, on ne va jamais se mettre à se prendre la tête, parce que c’est ce qu’on est.