Quand on demande l’un des groupes les plus célèbres et les plus influents en matière de death/grind crade, on cite automatiquement les Anglais de Carcass. 17 ans après « Swansong », les 4 de Liverpool nous avaient laissés dans l’expectative de voir un jour un autre album. Cette attente est désormais finie, place à la guerre !
Que fallait-il attendre de cet album ? Des surprises sans aucun doute, et dès l’intro « 1985 », on est dans le bain avec ce riff inquiétant et malsain. Et hop « Thrasher’s abbatoir » s’abat sur nous comme le couperet du boucher. On reste dans les thèmes classiques qui ont fait la renommée de Carcass à savoir le gore. D’une excellente facture, la production au top nous fait savoir tous les titres de l’album. Mention spéciale à ma petite favorite, « Captive Bolt Pistol » qui me met dans un état proche de la transe à chaque écoute. On reste en terrain connu, et pourtant pas de lassitude pour l’auditeur !
En fait, cet album est tout à fait dans la continuité des sorties studio du groupe, entre « Necrotism » et « Heartwork », deux des chefs-d’œuvre de Carcass. Une perle tant par la qualité des compos (Amott n’était pas si indispensable que ça finalement, et d’ailleurs, on a le successeur de Ken Owen, Daniel Wilding qui nous façonne un travail de chirurgien à la batterie) que des paroles et de la production. Sans aucun doute l’une, si ce n’est LA sortie des albums attendus en 2013. Un sans-faute !