Attention chansons hautement inflammables et addictives ! Croquez dans l’univers garage rock de ce trio survolté composé de Don Saltamontes (guitare,voix), ReddKnee (batterie) et Nikolaï (bassiste). Plein feu sur ce groupe nyonnais à l’énergie diabolique !
Quelle est l’histoire derrière le nom Broken Bridge ?
Il faut repartir en 2017, lorsqu’on (Redd Knee et Don Saltamontes) buvait un verre sur une terrasse à Lausanne. À l’époque, on avait envie de créer un nouveau groupe. On avait pour idée de créer un duo rock un peu dans l’esprit White Stripes et Black Keys et on cherchait un nom de groupe. Là on a tourné la tête et on a vu le Grand-Pont de Lausanne, on s’est dit « Tiens, Bridge ! » On voulait une allitération avec le son « B » et on a trouvé que « Broken Bridge » sonnait bien.
Quels retours avez-vous eus après votre vernissage à la Parenthèse le 22 septembre ?
On a eu l’occasion de faire « plusieurs » vernissages pour la sortie de notre nouvel album Love & Sweetness notamment à la frontière de l’Allemagne, le Danemark, Paris, et la Suisse romande. C’était génial. On avait un peu d’appréhension à jouer dans des lieux assez lointains et inconnus. Mais c’était l’aventure ! Et le résultat fut génial, l’album a vraiment été magnifiquement reçu à tous les shows de ce « release » tour. Un public d’amour, en sueur, avec des gens heureux de nous écouter ou de nous découvrir. Notre date de vernissage à la « maison » à Nyon, s’est déroulée à la Parenthèse. C’était juste le feu. On a eu des retours vraiment satisfaisants sur l’énergie qu’on transmet sur scène et sur nos nouveaux morceaux. On nous a dit « vous êtes les Ramones de Nyon ! », « ça envoie comme les Clash », et que les sonorités de Love & Sweetness se rapprochaient très chouettement de groupes comme les New York Dolls ou Radio Birdman qu’on admire grandement.
Vous avez joué à Paris récemment. Racontez nous ça !
C’était grandiose. On a joué au génial Supersonic Club, début octobre, et c’était le délire. On avait déjà joué la première année de notre formation à Paris, en 2018, dans un club rock qui n’existe plus, le Black Star. Mais là, l’expérience fut vraiment tout autre, la salle était pleine sur les deux étages, les gens dansaient et pogotaient comme jamais. Et surtout ce qui est fou, c’est que le public connaissait même certaines de nos chansons et les scandait avec nous ! C’était punk, c’était génial. Des personnes nous ont même envoyé des messages les jours après le concert pour nous dire que c’était une de leurs meilleures expériences de concert. C’était vraiment très touchant !
Un souvenir de scène insolite ou mémorable à partager
Un concert qui nous a énormément marqués : on a eu le plaisir de jouer à Zurich au Mascotte en première partie des punks stars australiennes Amyl & The Sniffers. La soirée fut punk, sauvage et géniale. C’était la première fois qu’on jouait dans une salle où c’était marqué « Sold Out Show » sur l’affiche, du coup on avait pas mal d’appréhension c’est clair! Mais le public nous a visiblement beaucoup apprécié et c’était incroyable les cris et les sourires durant le concert. À la fin, le public est venu nous acheter quasi tout le merch qu’on avait pris, on a jamais autant signé de vinyles. Et le plus mémorable, c’était à la fin de la soirée dans les loges. On a soudainement entendu « toc toc! » à la porte de notre loge, et là, surprise… c’était Amyl & The Sniffers qui nous invitaient dans leur backstage pour faire la fête. C’était mémorable.
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