Home Concerts BLUE ÖYSTER CULT – PRATTELN, Z7 – 31 juillet 2016

BLUE ÖYSTER CULT – PRATTELN, Z7 – 31 juillet 2016

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BLUE ÖYSTER CULT (31.07.2016, PRATTELN) 24 - copie

Devant une salle hélas aux deux tiers vide (nous étions je pense un peu moins de cinq cents), Blue Öyster Cult, groupe phare des années septante, donnait son unique concert en Suisse d’une tournée célébrant, à Londres ce 29 juillet (sold-out depuis des semaines, plus de 2’000 personnes) et à Dublin, le 40ème anniversaire de leur album culte « Agents of Fortune ». Pour nous, pas tout-à-fait, puisque BÖC n’a pas joué la totalité de l’album. De la formation originale, seuls les deux leaders sont présents (Eric Bloom et Donald « Buck Dharma » Roeser). Richie Castellano (claviers, guitare, chant) remplace Allan Lanier (décédé en août 2013). A la basse, Kasim Sulton, et aux baguettes, Jules Radino. Démarrage sur les chapeaux de roue avec un « This ain’t the Summer of Love » arraché. Nous sommes tout de même rassurés : malgré des musiciens frôlant, ou dépassant la septantaine (Eric Bloom a 72 ans !), nos rockers ont une pêche d’enfer, la magie est intacte et les voix sont parfaites. La musique n’a pas pris une ride. Un light show des plus simples, mais efficace, remplace les fameux rayons lazer qui balayaient la salle de haut en bas, et créaient carrément un écran entre le groupe et le public. Plus de Godzilla géant fumant et clignotant, plus de Harley blanche sur scène non plus. Qu’importe, finalement, la musique est tout simplement géniale. Honneur aux premiers titres, premiers succès « ME 262 », « Cities on Flame », « Last Days of May » « Hot Rails to Hell »…que du bonheur, qui nous rappelle leur mémorable double Live « On your Feet or on your Knees » de…1975 ! Puis l’excellent et attendu « Don’t fear the Reaper » chanté par un Buck Dharma au sommet de sa forme et de son art, et qui nous gratifiera en plus d’un solo de guitare à faire pâlir Ritchie Blackmore ! Hallucinant de dextérité, et ponctué par Jules Radino, debout à la grosse caisse, ce qui rajoute une couleur et donne en plus un rythme d’enfer. En rappel, « Born to be wild » rallongé juste ce qu’il faut. Un dix sur dix, plus de deux heures de bonheur qui semblent avoir duré à peine la moitié, le groupe quitte la scène sous un tonnerre d’ovations. Bravo et merci, Blue Öyster Cult, et revenez vite l’année prochaine, on vous attend !

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