Chez Daily Rock, on nous confie les chroniques de grands groupes, aux millions de fans, de followers, de tout ce que vous voulez. Mais on a également l’occasion d’aller à la rencontre de la nouveauté, de ce qui fait et fera le rock de demain. Ici, Black Foxxes avec le très beau « I’m not well ».
L’extrait éponyme ne m’a pas laissé indifférent à la première écoute. J’y ai senti les prémisses grunges de Radiohead (mais ça c’était avant), du Alice in Chains ou encore du Pearl Jam. Bref, tout ce que les années 90 on fait de mieux sur la scène rock.
Black Foxxes, c’est un peu tout ça en fait, qu’on mélange à l’innocence et à l’attitude décomplexée qui s’emparent de ces jeunes gens au travers de ce disque, premier essai on l’espère d’une longue carrière.
L’ensemble est cohérent, avec un univers artistique affirmé et revendiqué. Bien que l’homogénéité du travail puisse ici faire naître chez certains un sentiment de redondance, j’y ai personnellement trouvé un intérêt. Cet album sonne comme une histoire, chaque morceau venant compléter un peu plus le précédent et annonçant le suivant. Coup de cœur évident pour le titre d’ouverture, « I’m not well », « How we rust » et « Home », trois moments forts pour moi de l’album. Seul bémol sur la clôture de l’album dont la suite d’accords ne peut pas ne pas évoquer un certain « Comfortably Numb » de Pink Floyd…
En dehors de ceci, Black Foxxes transforme ici l’essai d’un rock 90’s ressuscité. Distordu, direct et puissant, Black Foxxes est incontestablement un des groupes à suivre en cette fin d’année 2016.
Search and destroy records
[…] en cette fin d’année… « – Daily Rock (4/5, chronique complète ICI) « Cet album annonce à Black Foxxes un avenir prometteur ! […]