En 2014, Black Crown Initiate sortaient leur premier album, The Wreckage Of Stars, qui m’avait collé une bonne claque. Cette année et plus précisément le 22 juillet sortira leur petit dernier : Selves We Cannot Forgive. Pour rappel, les américains jouent un death metal progressif assez conceptuel il faut bien le dire.
En 8 morceaux pour un peu plus de 50 minutes de musique, Black Crown Initiate nous propose un voyage au cœur de la conscience humaine et de tout ce qui peut en découler. Pour être tout à fait franc, je n’ai pas tout compris car c’est trop compliqué pour quelqu’un comme moi mais on ne va pas s’arrêter en si bon chemin. À l’image d’un The Wall de Pink Floyd, Black Crown Initiate sait retranscrire à la perfection les différentes émotions qu’ils veulent véhiculer à travers leur musique. Ils sont capables de passer d’une sauvagerie exemplaire à une douceur réconfortante en quelques notes. À noter aussi que dans l’ensemble, je trouve ce second album moins bourrin que le précédent et qu’il y a également beaucoup plus de parties en chant clair. Mais quand il s’agit d’envoyer du gros, les gars ne font pas dans la dentelle. Sur cet album, on peut différencier les morceaux plus calmes et ceux qui arrachent plus. Mais il y en a un qui est particulièrement formidable : Belie The Machine. D’autant plus que celui-ci est la plus longue compo du groupe et qu’il est épique, magistrale et peut être assez représentatif du groupe.
Selves We cannot Forgive reste un très bon album même s‘il est un cran en dessous de son grand frère. Ensuite, Black Crown Initiate est un groupe particulier pour lequel il faut avoir une bonne ouverture d’esprit et prêter plus d’attention à l’écoute. Leur musique n’est pas simple d’approche mais quand on s’y attarde un peu, ça vaut vraiment le coup.
Le premier morceau de l’album : For Red Cloud.