Björn Gelotte (In Flames), Londres 2017

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A l’occasion de leur passage à l’O2 Arena de Londres, Nuclear Blast UK nous ont donné l’opportunité d’accéder à leurs bureaux afin d’y rencontrer Björn Gelotte, guitariste lead du band.

 

Vous êtes de retour d’une tournée au Japon et aux États-Unis, et vous jouez à l’Arena de Londres demain soir et dimanche en compagnie de Disturbed et Avenged Sevenfold. Le nouvel album a-t-il eu une bonne réception jusqu’à maintenant ?

Super, oui je crois que ce nouvel album a bien été reçu. Cette tournée est particulière pour nous car ce n’est pas notre public, beaucoup d’entre nous ne nous connaissent pas, du moins ne nous écoutent pas forcément. Après, tu ne peux pas plaire à tout le monde, et les gens ont compris maintenant que nous allons de toute façon faire ce qu’on veut et pas ce qu’ils veulent qu’on fasse! L’important c’est que nous on aime ce qu’on fait, ça fait plus de la moitié de ma vie que je suis dans ce groupe et j’adore ça.

Au niveau composition, est-ce que tu as une idée précise de comment la chanson que tu écris doit sonner au final, ou alors tu assembles plein d’idées au fur et à mesure ?

Parfois je commence par les riffs mais généralement mon point de départ est plutôt la mélodie. Elle doit être forte et mémorable. Ensuite, je fais un arrangement pour montrer aux gars, et s’ils approuvent je continue le morceau. Ensuite, quand on a quelques chansons, on regarde l’album dans son ensemble et Anders décide ce qu’il manque, ça peut être un pont dans ce morceau, un refrain dans l’autre, un morceau de transition, etc. On écrit de manière old-school, on écrit un album dans son ensemble, c’est ce qu’on a toujours fait. Sans faire des albums conceptuels, ça reste une sorte de voyage qu’on aimerait faire vivre à l’auditeur, même si dans l’industrie d’aujourd’hui on est un peu forcé de choisir des singles. Mais ça, ce n’est pas mon job !

 

As-tu déjà eu des problèmes de santé liés à la pratique intensive de la musique comme des tendinites ou des problèmes de dos ?

Non, mais j’ai un autre problème : Je suis allergique au nickel, le métal qui se trouve dans les cordes, ça fait juste exploser mes doigts ! J’utilise des cordes spéciales faites par Dunlop. Mais c’est super important de s’échauffer avant de jouer, sans aller trop vite.

 

Quelles sont tes plus belles rencontres en tournée jusqu’à maintenant ?

J’ai eu beaucoup de chance par rapport à ça ! J’ai eu l’opportunité de rencontrer Ronnie James Dio, on a tourné avec Judas Priest, Slayer, Metallica. J’aimerais encore rencontrer Eddie Van Halen, c’est un de mes héros !

 

Comment combats-tu tes doutes en tant qu’artiste ?

J’ai toujours eu des doutes par rapport à ma technique, surtout parce que mes guitaristes préférés sont des gars comme Zakk Wylde, Yngwie Malmsteen, Richie Blackmore… Et aussi, on écrit en général des parties un peu au dessus de mes habilités, donc je dois vraiment bosser mes parties pour les live ! Et aussi, des techniques comme la vitesse sont très dures à acquérir, et ça prend du temps, et comme je suis un gros paresseux, je ne serais jamais meilleur ! (rires) Cependant, je n’ai jamais voulu être un deuxième Yngwie par exemple.

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