BILLY THE KING
C’est avec toute la prestance qu’on lui connaît que le chanteur de 68 ans a fait éclat sur la scène du centre Vidéotron quelques secondes après ses 5 musiciens et ses deux choristes vers 21h15 heures lundi soir.
Le king du punk a été acclamé instantanément de façon vigoureuse par un public un peu vieillissant mais tout de même bruyant !!!
En effet, malgré une foule parsemée de quelques bancs vides le rebelle du punk nous a rapidement fait oublier nos années de fabrication.
Après avoir lancé Do Not Stand In The Shadow et Cradle Of Love, les poings se sont hissés vers le toit pour accueillir Flesh For Fantasy dans ce qui allait lancer un début de symbiose pour le reste de la soirée.
La soirée s’est poursuivie avec Cage, Catch My Fall et Eyes whitout a Face avant d’avoir la chance d’admirer le talent de Steve Stevens prodige de la guitare et complice du chanteur depuis toutes ces années.
C’est ensuite le tour de Mony Mony, Love Don’t Live Here Anymore et Cadillacs. Ce segment un peu plus rétro permet tout de même de mettre en valeur la voix magnifique de sa choriste.
PINCE MOI OU JE RÊVE!
Évidemment, les stars n’échappent pas au vieillissement de la voix, mais IDOL a fourni une solide prestation. Il a remercié le public et Steve Stevens d’avoir rendu sa vie aussi cool.
La soirée s’est achevée sur Blue Highway, Rebel Yell, Dancing with Myself, Hot In The City et White Weding. Une conclusion plutôt en force marquant la fin de sa virée au Québec avant de reprendre la route pour les Maritimes. Une soirée plutôt mémorable dans la catégorie : Pince moi ou je rêve! Sincèrement, je pars comblé en sachant bien que j’ai très peu de chance de revivre cela à nouveau un jour?
PLATINUM BLONDE
Le trio Torontois connu pour plusieurs succès de discothèques a eu la responsabilité de faire lever la foule avant l’arrivée du doyen du Punk.
Mark Holmes, Sergio Galli (guitare) et Dan Todd (batterie) se sont présentés dans une version 2024 mieux coiffée du groupe ayant connu sa part de succès sur les palmarès des belles années.
Un départ qui fût plutôt difficile pour réchauffer la foule du Centre Vidéotron qui semblait pourtant mentalement préparé à reculer leurs montres de 40 ans pour le bénéfice de la soirée.
Ce n’est réellement qu’au moment de jouer Situation Critical, Crying Over You que la chaleur s’est réellement fait sentir. Le trio a terminé avec It doesn’t really matter de façon plutôt intense. Ce qui me paraissait au départ un choix de style un peu contrastant s’est finalement avéré un bon mix.