Suite et fin de la trilogie proposée par les Écossais depuis le mois de décembre, avec la publication de « How To Solve Our Human Problems – Part 3 ». Cette dernière livraison, une nouvelle fois de cinq titres, démarre fort en mode mélange des genres. Un peu de disco, une pincée d’électro et, pour malaxer le tout, toujours ce sens inné de la pop soyeuse. Mélange aussi des visions, à la fois féminine et masculine, ce « Poor Boy » d’ouverture affirme la difficulté à trouver une unique réponse à nos soucis d’humains, à cet amour que l’on vit si différemment à chaque fois. Puis avouant presque définitivement le désarroi du groupe à trouver la bonne réponse à sa propre question, la formation emmenée par Stuart Murdoch balance une version bis de « Everything is Now » concluant que s’il ne faut pas avoir peur, que si le destin n’existe pas, et que peut-être que la seule solution serait d’être emmené loin de ce monde gris qui s’efface. Et là comme si tout était dit, le combo lui-même s’efface musicalement, proposant trois titres finaux presque dispensables, aux rythmes un peu trop tendre, aux mélodies gentillettes. Dommage, on va rester sur notre première impression et relancer la quête de solution en reprenant dès le début l’aventure. Il doit bien y avoir une réponse aux tourments de l’amour !