Retour au Komplex 457 de Zürich afin de démarrer la nouvelle année sur les chapeaux de roues. Comme première partie, les Américains de Wolves In The Throne Room. La pièce se remplit subtilement d’une odeur d’encens au fur et à mesure de leur set, nous plongeant plus profondément dans leur univers musical. Leur black metal atmosphérique est envoûtant, et le temps passe beaucoup trop vite. Si vous ne connaissez pas encore ce groupe, il est grand temps de vous mettre à l’écoute !
Changement de rythme et de style avec At the Gates et leur death metal mélodique suédois. Malgré une structure rythmique à déchaîner les foules, le public du Komplex 457 reste pour la grande majorité assez stoïque. Dommage !
Un rideau noir translucide est tiré devant la scène, pendant que les chœurs d’enfants de l’introduction de l’album ‘I loved you at your darkest’ scande sans interruption en arrière-plan. Les lumières se coupent, le rideau noir devient un écran de projection, révélant finalement une image de la Suisse. Tomber de rideau : Behemoth lance finalement leur assaut. La qualité de leur live est réellement incroyable, les instruments, la voix et les samples tous clairement distincts. Par contre, la quantité de stimulation visuelle est à la limite de l’exagération. On vous présente : des flammes, de la fumée, un écran défilant des projections et entouré de leds. A mon avis, leur présence sur scène ainsi que leur musique ne nécessitent pas autant d’effets visuels. Ils enchaînent les titres, un plus connu que l’autre avec un professionnalisme et une énergie exubérante.
Malgré tout cela, le public reste très mou. Trop mou. Nergal tente à plusieurs reprises d’amorcer de la participation, mais sans grand succès. La qualité du live n’en a pas souffert, donc je ne me braquerai pas là-dessus. Comme mention finale, je vous recommande vivement d’assister, au moins une fois, à un concert de Behemoth. A la prochaine !