Nirvana vous manque ? Hole, Garbage ou The Smashing Pumpkins n’ont pas pu combler le vide que la tragique fin du groupe légendaire a engendré ? Séchez vos larmes, jetez les mouchoirs et préparez vos oreilles. AVO est arrivé ! Cette bande de joyeux drilles vous fera revivre les vibrations mélancoliques et intenses de vos années 90 avec leurs compos originales et novatrices. Ne les quittez pas des yeux, ils pourraient bien s’envoler vers les hautes sphères du rock alternatif et du grunge.
Tout d’abord, parlez-nous de votre nom, comment l’avez-vous choisi ?
Nico : Avo veut en fait dire « grand-mère » en portugais (Nicolas le chanteur et Alex le bassiste sont d’ailleurs eux-mêmes Portugais). On a décidé de choisir ce nom de groupe car il est simple à retenir et est facile à prononcer, mais au fond il n’a pas une signification particulière et n’a pas vraiment de rapport avec notre musique ou avec ce qu’on essaye de transmettre au public.
Comment définissez-vous votre musique?
Nico : On définit notre musique comme du rock alternatif des années 90 teinté de metal. On a tous des styles un peu différents mais qui, au final, se rejoignent et se complètent et c’est ce qui fait une des forces de notre musique à notre sens. Pour vous donner une idée de nos inspirations, plutôt variées, les groupes qu’on écoute vont des Beatles à System Of a Down en passant par Nirvana et les Libertines.
Votre album, maintenant, quelle en a été l’approche?
Nico : On n’a pas eu d’approche vraiment particulière. On a enregistré cet album presque dans les conditions du live, on voulait un rendu énergique et qui ne soit pas millimétrique. On désirait avant tout que le disque soit rock’n’roll, il n’y a pas vraiment eu de ligne directrice et non nous n’avons pas encore commencé à composer le nouveau Sergent Pepper… Haha
Que voulez-vous faire passer comme sentiments, sensations, etc.?
Nico : Cela dépend vraiment de chaque morceau qu’on compose. Le thème de la chanson, les paroles, les accords ou même notre humeur sont certains éléments qu’on utilise pour transmettre tel ou tel ressenti à l’auditeur. Au final, on tente de créer des compositions variées, donc le sentiment qu’on veut faire passer est à chaque fois différent.
Comment se passe la composition en général?
Nico : Généralement, l’un de nous arrive en répèt’ avec un riff, une idée ou même simplement quelques accords et, si ca plaît au reste du groupe, on compose à partir de là et chacun rajoute sa touche et ses idées. Il arrive aussi parfois que l’un d’entre nous enregistre une idée sur son portable, l’envoie aux autres qui commenceront à la travailler de leur côté.
Les compos de cet album sont-elles semblables ou différentes de vos autres morceaux?
Nico : Une certaine partie du premier album avait été composée alors que Lionel (batteur) et Jeremy (guitariste soliste) n’avaient pas encore intégré le groupe. En cela, le deuxième album sera déjà très différent car ce sera une série de compostions créées avec un seul et même line-up. Ce qui, on l’espère, n’enlèvera rien aux styles diversifiés qu’on trouve dans notre album.
Comment gérez-vous la promo?
Nico : On s’occupe généralement nous-mêmes de notre promo. Lorsqu’on a des concerts, on partage les évènements sur Facebook et on diffuse le message un maximum autour de nous. Pour l’album, presque pareil à l’exception qu’on a payé pour mettre une pub dans un journal local de rock afin d’essayer de toucher plus de personnes.
Avez-vous des dates de concerts prévues?
Nico : Nous avons refusé toutes les dates de juin à septembre pour prendre un peu le temps de nous reposer et surtout pouvoir se remettre à composer. Nous avons enchaîné un nombre assez important de dates cette année. Nous sommes en discussions pour des dates à la rentrée. On peut d’ores et déjà vous annoncez que le 6 novembre nous jouerons à la Taverne de la République pour le vernissage du nouveau disque du groupe Helmut qui s’annonce incroyable !!
Une anecdote d’enregistrement ou de répet’ ?
Nico : Oula ! Il y en a plein ! Mais on ne peut pas en parler dans un journal ! Haha. Mais une anecdote soft, on peut parler de l’enregistrement de notre disque. Il a été enregistré entre les chambres de chaque membre du groupe. Les grattes et la basse on été enregistrée en un soir entre 21h-6h. Long Teeth a été entièrement composée et enregistrée quelques jours avant le mix du disque car on trouvait qu’il manquait un petit quelque chose. D’ailleurs, il s’est avéré qu’on a fini par choisir ce morceau pour notre premier clip et pour faire la promo du disque.
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